Sur une invitation de Frédéric Mathevet et en post production du colloque BRUIT (institut ACTE, Paris 1-CNRS, décembre 2014), le dernier numéro de la revue L’autre Musique, initié par Frédéric Mathevet, Célio Paillard, Gérard Pelé, vient de paraître avec une suite de mes textes intitulée La vie courante (cycle « S’il arrive ce qui arrive ») et avec de nombreux contributeurs, dont Jean Luc Guionnet, Vincent Laubeuf, Gaelle Théval (très bientôt sur websynradio), et les collages sémantiels de Seb Jarnot.
« Les bruits sont-ils toujours les annonciateurs d’une remise en cause radicale du catéchisme musical ou faut-il définitivement en finir avec la notion de bruit ? Un numéro de L’Autre musique qui compte aller au fond des bruits. » http://www.lautremusique.net/lam4.html http://www.lautremusique.net/lam4/affabule/s-il-arrive-ce-qui-arrive.html [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]
Posted: mars 30th, 2016
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S’il arrive (ce qui arrive) création radiophonique
Textes: Dominique Balaÿ
Mise en voix et en onde: Daniel Martin-Borret
Images: Myriam Balaÿ
Avec la voix d’archive d’Irina Novikova (Intérim).
S’il arrive (ce qui arrive) se place sous l’égide du grand documentariste américain Robert Kramer, et un appel à contribution qu’il avait lancé pour la création d’une œuvre radiophonique quelques années avant sa disparition : “Quelle est votre espérance aujourd’hui et votre vision de l’avenir ?”
C’est en construisant une réponse, au fil d’une brève correspondance qui s’est engagée entre Robert Kramer et Dominique Balaÿ,
que S’il arrive (ce qui arrive) s’est peu à peu constitué, jusqu’à sa forme actuelle.
Cette création porte et traduit ce que les intentions de départ peuvent exprimer d’un certain rapport au cinéma et au documentaire.
Mais S’il arrive (ce qui arrive) n’est pas à proprement parler un projet cinématographique ou documentaire. S’il y est question du réel et d’une traversée de l’époque, qualifiée d“horrible”, la démarche procède par sauts successifs (8 au total) vers une forme de dénuement, assumée par une narration à la première personne.
Une histoire est en train d’être racontée mais les situations ont des contours peu évidents, les lieux eux mêmes finissent par perdre leurs caractéristiques physiques, on passe d’un lieu de travail (la cour d’une entreprise de matériaux de la banlieue parisienne) à des lieux de grand désœuvrement (une terrasse de restaurant, une maison déserte) jusqu’à se fondre dans une errance, un “hors lieu” mais qui les contient tous par fragments, une fête, un voisinage, un écho lointain.
L’histoire est celle d’un langage qui épuise les possibilités (politiques, lyriques), jusqu’à s’en remettre à la poussée d’une autre voix, venue de loin, indiscernable, multiple, et qui va tout emporter.
“Je ne réapprendrai pas à parler, mes amis”. Comme réponse à l’appel de Robert Kramer, l’espérance est toujours celle d’un lieu, d’une voix et d’un corps neufs.
RENDEZ VOUS
# Prix, festival
– Festival Futura 2015 (Crest), diffusion dans la nuit du 22 au 23 août 2015. + d’infos
– S’il arrive (ce qui arrive) / Things happen, Nomination au Grand Prix Nova 2015, Bucarest (Roumanie) + d’infos
# Diffusion radio
– Radiophrenia, diffusion à Glasgow (Ecosse) sur 87.9fm, lundi 13 avril (22h30).
Radiophrenia Glasgow est une station FM artistique éphémère qui émettra à Glasgow entre le 13 et le 19 avril. Radiophrenia oeuvre à la promotion du médium radiophonique comme une forme d’art et encourage les approches expérimentales de la pratique de la radio. La station sera hébergée au Glasgow’s Centre for Contemporary Arts. + d’infos
Que ce soit le fait de tracer une ligne, d’imprimer chimiquement de la lumière sur du papier ou recueillir un son à travers un microphone , tous ces actes mimétiques liés à l’enregistrement – qui font entrer des traces du monde dans l’indice de la mémoire culturelle et personnelle – ne constituent pas en eux mêmes toute la mémoire , mais ils sont de puissants catalyseurs pour l’imagination . Comme la pluie qui tombe donne forme aux toits ou comme les flots sculptent la pierre sur laquelle ils roulent, la persistance des objets enregistrés semble tendre vers une forme de permanence ; elle revendique et érode l’espace, tout en gravant un script dans la pensée.
Les pièces réunies ici pour webSYNradio sont des documents inédits issus de l’écheveau de mon travail réalisé ces dix dernières années.
Seth Cluett
Seth Cluett est un artiste , compositeur et écrivain américain . Son travail explore des actions du quotidien en leur appliquant un examen très minutieux et des effets de loupe extrêmes, qui les transforment en autant de tâches impossibles. Il a présenté son travail sur les cinq continents dans des lieux comme le MassMoCA, The Kitchen, GRM, Palais de Tokyo, STEIM, et Dundee Contemporary Arts.
« Cette playlist pour webSYNradio n’est pas celle que je pensais préparer au mois d’août. Mais mon été ne s’est pas passé comme prévu. Cet été ma maman nous a quittés. Elle a été mon premier professeur. Elle m’a transmise l’amour de la musique. Elle m’a enseignée la discipline musicale. Jusqu’à ses derniers jours, à 93 ans, elle jouait du piano plusieurs heures par jour. Cela l’apaisait. Elle disait que chaque fois qu’elle passait devant le piano, elle était attirée par lui. Elle ne pouvait pas se retenir. Elle devait s’asseoir et jouer. Grâce à elle, je suis devenue musicienne et compositeur. Elle a toujours encouragé mon travail. Tout ce qui était nouveau l’enthousiasmait.
Pour tout cela, en son hommage, j’ai décidé de présenter les derniers travaux que j’ai fait avec le prototype de la Harpe MIDI conçu et réalisé par Jakez François, directeur de la firme Camac. Lors d’un passage à l’Ircam et d’une résidence au GRM/Maison de Radio France, j’ai écrit, joué et enregistré les pièces que je présente ici. J’ai traité le son en temps réel. » E.V
Elisabeth Valletti. Formation classique – 1er prix Harpe Conservatoire Marseille à 13 ans, étude de composition, countrepoint, harmonie, musicologie à Berkeley, Ca., ethnologie à Nanterre, mise en scène à l’HIDEC, Paris. Se passionne pour la recherche sonore. Fait fabriquer la première harpe de concert électrique en 1986 par la firme Camac et y ajoute des machines à effets. Présente ses compositions sur le prototype de la Harpe à ordinateur (Harpe à Mémoire Camac) à Pierre Boulez. Professeur de Harpe au Conservatoire Paris XIVième de 1983 à 1998. Collabore à des projets jazz, rock, électronique, ethnique. Participe à de nombreux enregistrements : Leonard Cohen, Hector Zazou, Lauryn Hill… Joue en Europe, Japon, Israël, USA.
Présentation de « Busy Day » par Christine Sun Kim et Thomas Mader,
– médiathèque de Reykjavik (Islande), 3-5 juillet 2014
– 5eme mostra d’art digital de Sao Paulo (Brésil) 5-30 novembre prochain
Projet commissionné par websynradio et diffusé du 29/05 au 12/06/14
avec des contributions inédites de avec la participation de : Taeyoon Choi, Bill Dietz, Matana Roberts, Aron Sanchez, Joseph del Pesco,
Gordon Hall, Pauline Oliveros, Zach Layton, David Horvitz, Marc Handelman, Tully Arnot, Deville Cohen, Ryan Holladay & Hays Holladay, Gryphon Rue & Cosmo Sheldrake, Anna Moschovakis, Harper Reed, Shoham Arad, Alison O’Daniel, Taylor Davis, Alexandro Segade, Jordan Robin, William Tucci, Thomas Willis Hank, Lisa Yun Lee
– Radio campus Bruxelles (rentrée 2014, diffusion des nouvelles contributions dans l’émission de Carine Demange)
– Radia.fm (à partir du 13 octobre, une émission réalisée par Suzy Vincens, diffusion dans les 24 radios du réseau international)
PRECEDEMMENT
Principales dates de présentation/diffusion publique du projet
– The stone / Festival Fukushima! (5h de programme, webstreaming et diffusion publique simultanée à Fukushima lors du festival Fukushima!, New York, 15 aout 2011)
– France Culture (atelier du son, Thomas Baumgartner, 16 dec 2011)
– webSYNradio / revue droits de cités / Festival Fukushima! (6h de programme, webstreaming et diffusion publique simultanée à Fukushima lors du festival Fukushima!, 18 août 2012)
– Radio Campus Bruxelles (multi diffusions depuis mai 2012, émission sur la création radiophonique de Carine Demange)
– Radio sonic (radio éphémère du festival Sonic, Bruxelles, 29, 30, 31 août 2012)
– Université des Arts de Tokyo (workshop organisé par Carl Stone et Tomoko Momiyama, septembre à novembre 2012).
– Mobile Radio (13h de programme, radio éphémère de la biennale de Sao Paulo, Brésil, 19 oct 2012)
– Murray Schafer Hall, Fonoteca Nacional de Mexico City (diffusion publique de « I saw time, under a cherry tree », par Tomoko Momiyama, 9 mars 2013)
– Maison Laurentine et Université des Sciences Sociales de Fukushima (« Une fenêtre sur Fukushima », 5h de programme, webstreaming et diffusion publique simultanée, 11 mars 2013)
– France Culture (atelier du son, 2ème partie, Thomas Baumgartner, 5 avril 2013)
– France Musique ( Electrain de Nuit, Christian Zanesi et David Jisse, 19 mai 2013)
– France Musique, (Electrain de Nuit,Christian Zanesi et David Jisse, 16 juin 2013)
– Musée Spiral / Wacoal Art Center de Tokyo (diffusion de Threnody version longue par Carl Stone (festival Ouunpo, 25 juin 2013)
– webSYNradio / droits de cités / Festival Fukushima! (12h de programme, webstreaming et diffusion publique simultanée à Fukushima lors du festival Fukushima!, 15 août 2013)
– Radio Télévision Suisse (Musique d’avenir, « I saw time, under a cherry tree », Tomoko Momiyama, 8 septembre 2013)
– revue l’Autre Musique (parution en épisodes de la BD Once upon a time Fukushima, Frédéric Mathevet, oct-nov 2013)
– Radio Télévision Suisse (Musique d’avenir, Hommage à Fukushima, Tomoko Momiyama, rediffusion, 8 décembre 2013)
– Radio Campus Bruxelles (Interview Dominique Balaÿ par Carine Demange, 3 mars 2014)
– RTBF (Par Ouï-Dire, extrait de « I saw time, under a cherry tree », Tomoko Momiyama, 21 mai 2014)
– L’Autre Musique n°3 (CNRS, Frédéric Mathevet et Celio Paillard, Contribution au dossier Engagement, Résistance, Usage social, mai 2014)
– Festival Monophonic, carte blanche (Bruxelles, présentation et écoute publique, 24 mai 2014)
– Maison de la Culture du Japon/Inalco, (Colloque international, Tomoko Momiyama, « Composer avec Fukushima »14 juin 2014)
– Maison Laurentine (webstreaming et diffusion publique avec LostDog NomoreFukushima, été 2014, dans le cadre de l’exposition “L’oubli, la trace” )
– Phaune Radio (spéciale –>12 juillet puis diffusion au long cours à partir du 13 juillet, sur une proposition de Floriane Pochon)
– Radio Panik (Bruxelles, 30 juillet, 17h à 18h, émission de Suzy Vincens)
– Festival Fukushima! (webstreaming et diffusion publique, Fukushima city, 15 août)
– Concertzender (Pays-Bas, émission Electronic Frequencies, 20 août, sur une proposition de Aurélie Lierman)
Dominique Balaÿ tells us how and why he wanted to take part in Project Fukushima!, launched by Yoshihide Otomo. he explains about his creation, « open sounds », a library of sounds collected during his trip to Japan, as well as his proposal to invite artists respond to this material in the form of sound.
Can you tell us something about the origin of the collaborative project now under way, called « Meanwhile, in Fukushima »?
The project got going in 2011. In April that year, i.e. a month after the triple catastrophe (earthquake, tsunami and explosion of the Fukushima Dai-ichi nuclear facility), the American musician John Zorn, with whom I was in the process of preparing a programme for webSYNradio, shared with me his intention to react to what was happening at the nuclear site. We remained in touch, and, some time later, he invited me « officially » to take part in an evening he was expecting to organise at his club in New York. That evening was in tandem with a group of Japanese artists whose origins were in Fukushima and who were themselves planning a kind of « festival » for the month of August in Fukushima City. So I packed my bags for the first time to go and make a direct transmission of this evening of support, and warning, that was bringing together musicians from both Japan and the US. And a very beautiful occasion it was, technically stressful, but full in terms of emotion, and a record of connections for webSYNradio!
Following that evening, I got in touch with the organisers of the « Fukushima Festival! ». I already knew at least one of them, in his capacity as an artist – Yoshihide Ōtomo (1) – and I shared with him my wish to remain available for them to use me, both in their project and also as a participant in their manifesto. In the course of these exchanges, I soon got it into my head to actually head out there to Fukushima to join in the second stage of the « Fukushima Festival! » that they were already thinking about. However, I would have to fulfil a number of conditions, particularly concerning the legitimacy of the step I was taking by involving webSYNradio and the magazine, Droits de Cité, ended up doing what everyone does in cases such as this: I conducted a self-reflection, writing up a collection of notes (on my intentions, budget, etc.), and I went to check things out with everyone in Paris and the region.
People received me more or less well (more rather than less, I have to say), but no-one committed to anything really concrete, and, as I went on, a number of reasons were building up for not being able to take me up on my idea. Nuclear power, that was a risky, shocking topic, on slippery ground, especially in the wake of the 2012 presidential election and the mixed, charged emotions around « ecological » topics, but one of the few to see an interest, both artistic and political, in getting involved with what I was doing was Christian Zanesi (2), who gave his all. This was how the principle of artistic residencies at INA-GRM became a central and a structural factor. All that remained for me to do was to invite artists and get them to think out and to articulate how their contributions might work in together with my own job, which was to undertake « field recording » on the spot.
I sent out initial invitations to 4 artists, the maximum number that INA-GRM was able to handle. For the record, the first artist I invited refused to take part, which indicated that the venture was not sufficiently solid or comprehensible. Fortunately, however, the other artists replied that they would take part: the composer, Bérangère Maximin (who, along the way, invited Colin Johnco), the poet, Joachim Montessuis, the American composer, Carl Stone, and the Japanese composer, Tomoko Momiyama. The project was starting to take shape, to find some kind of design (literally so, with the contribution of the artist Seb Jarnot, who did the artwork on the website).
So, I started gathering material on the project, starting in France, building and expanding the sonic database by phone or via Skype. Then, in May 2012, I took off for 4 weeks in Japan, two of them in Fukushima City, where I succeeded in doing everything I’d planned with the Fukushima Festival team, and also with other people I encountered there, in particular Kōji Nagahata, professor of ‘sound design’ at Fukushima University’s Social Sciences Faculty, who opened the door to a rich and beneficial partnership with Fukushima University. The artistic residencies took place during the summer of 2012, based on all this initial material, which already amounted to well over 20 hours of recordings and sounds.
In the meantime, appeals for artistic contributions had been circulating, the first sonic items started arriving, and they were broadcast straight away. This has not only been on the site of the project, but also in radio programmes such as the one by Carine Demange on Radio Campus Brussels, where broadcasts went out virtually every week from the very first contributions onwards. There has also been the broadcast by Thomas Baumgartner on France Culture, which has maintained an interested and a well-disposed audience from the outset – and, in addition to France, there has also been a variety of artistic programmes in Japan, Mexico, Argentina and Brazil.
Since then, I’ve taken part in the 2013 Fukushima Festival, which remains an essential visit and get-together, and I’m now working on keeping the project and the subject alive, in all possible ways, relying on a variety of supports and friendships. Today we’ve reached a total of some fifty contributors, and over a hundred people from far and near have taken part to some degree in the development of this project. That’s impressive, I find it really beautiful!
How do you choose the artists who take part in the project? Why?
As I said earlier, I only issued formal invitations to the 4 artists who benefited from artistic residence at INA-GRM. The project is open to everyone, and the site offers free downloading to participants without requiring any authorisation! It is not even necessary to be an artist who deals in sound, contributions can be of all kinds, from the moment when they make sense regarding the reality of the situation in Fukushima, and also if they stand a chance of being intelligible to our Japanese friends over there. I haven’t had to reject any propositions, though I might have asked for greater clarification, not in the way a producer might ask, steering the work in one direction rather than another. My role in this project is rather one of bringing and fitting together the constituent elements of a dialogue, a dialogue between artists, between the very items of creative work, bridging one side of the world with the other…
In order to satisfy these conditions and preserve the possibility of dialogue, it is essential for me to ensure that each contribution is signed, entitled, dated and localised geographically. This enables everyone to say who (s)he is, and also how (s)he sees things, and, if need be, answer for them.
I have to say that participation in that dossier, L’Autre musique (Other Music), shared very soon in exchanges I had with contributors, allowed me to obtain from them elements of context and welcome clarifications of their own approaches. Some participants even went so far as to tell me this added effort I was putting them to had allowed them to see their work with somewhat greater clarity and to impose some kind of emotional distance, which, incidentally, was the title of one of the contributions.
With regard to the theme of our present edition, how would you rate this project? Committed? Resistant? Socially beneficial?
« Beneficial », yes, I would hope so. I have had feedback from Japan that would indicate this. Over there, the situation of weariness and near-blackout (especially after the last decree in December 2013 placing considerable limits on freedom of expression so as to preserve the interests of those with a stake in the Olympic Games in 2020) is such that any sign of friendship from overseas is welcome. Yes, « useful », like a sound or a ray of light that gets through under the door, it is definitely of benefit…
As for « resistance », yes, there is no doubt that it is resistant, too, especially now, after 3 years of activity, when it is no longer emotion or anger driving the motor, but something of the order of resistance, a resistance which is both rather organised but also, at the same time, very precarious. If I did not maintain interest, remain attentively in charge of this project, it would disappear. Even though the works have a life of their own, could exist independently of this project, this whole undertaking itself is simultaneously very fragile (and I’m not even referring to the economics of such a project) and « larger than life ». One of the hardest aspects (by which I mean the resistance it attracts) is to do with its long-term nature: it is hard to calculate how long this thing we are involved in will take. This, of course, is due to the nature of the catastrophe, to which no satisfactory solution is possible in a normal time framework, as the harmful effects are said to require thousands of years to be broken down and rendered harmless. So, yes, « resistance » means contending with this temporal aspect of the breakdown of harmful substances. Similarly, we are already being called to resist that insane project which is diluting enormous quantities of contaminated water by releasing them into the Pacific, and this is one of the major tasks in the coming years for all with a stake in life.
In a response you yourself addressed to the Autre musique laboratory, you wrote that your approach was not that of a militant. Can you come back to this position you took and explain just what is your level of « engagement« , of commitment, in this project?
What I mean (and what I meant in that very first note outlining my intention) is precisely this: I am not a card-holding member of any party or any organisation of any kind, and neither am I affiliated to any. This allows me to meet and to talk with anybody and everybody, and to avoid theoretical difficulties when adopting critical positions vis-à-vis the themes or the project itself: these are eventual points of departure in dialogues I have succeeded in having with such and such a contributor who asks about the legitimacy of the project, the effectiveness of the project, and so on.
I’ve immediately made this point clearly, but not to point a finger at or to stigmatise any truly militant approach. I’ve encountered many militant people since I’ve been working on this subject, and there are many remarkable and noble aspects in their militancy. However, putting it simply, it does not correspond to reality as I see it, as I live it, the way I do things. It neither corresponds to my initial stance, nor is it a stance that I would want to adopt.
Similarly, if I am seen to be detaching myself, marking myself off from an enterprise that aims to inform, to communicate, it is so that people can clearly focus on the project’s initial field, the thing that gave birth to it, which is more clearly visible as its symbolic terrain. It is very much concerned with art, and with reminding us of the manifesto of the people who organised the « Fukushima Festival! », a manifesto which they are at pains to keep vibrant and supplied with life and energy. Let me emphasise here: « Fukushima is known world-wide for its stigma. But we have not lost the hope of refinding Fukushima. Even though we fear that we are unable to return to our hometowns, we would like to think of the future of this region so that it can remain connected with the rest of the world, and equally we maintain the hope that we can continue to live in this region. » Then there is this response: « We need music, poetry and art capable of showing us a possible point of view along with a way of approaching reality. » Michirō Endō, Yoshihide Ōtomo, Ryōichi Wagō (May 2011)(3)
Where are the next meeting places, rendezvous, for « Meanwhile, in Fukushima« ?
As I’ve said, I’m trying to keep this project alive in several ways. And so I try to respond as much as possible to every invitation, the main limit being lack of time. Among our next big rendezvous, I’ll be participating in the Monophonic Festival in Brussels next May (from the 22nd to the 25th), where the project has been invited to put on a public performance that I will present. This summer, from 6th July, the project will be welcomed at the Maison Laurentine in the framework of the performance of L’Oubli, La Trace (Oblivion, Tracks), and it will entail rendering in terms of sound the sculpture by Aurèle, LostDog NoMoreFukushima. Still more, this summer, on 15th August, the project will take part in the 4th edition of the Fukushima Festival, organised in Fukushima City. For later in 2015, something is in the making from Venezuela. And you can find other activities on our website: http://fukushima-open-sounds.net/
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Dominique Balaÿ is the founder of webSYNradio.
He is active in a number of projects (editorial, web, sounds) that form the bases of an exploration of the world perceived and grasped at its point of balance. He favours open and collaborative forms.
Recent works:
NSA: creative magazine (2008–2012)
Et pendant ce temps-là à Fukushima / And meanwhile, in Fukushima… : creation in sound (2011– )
webSYNradio : web radio (2009– )
(2) Composer, assistant manger of the GRM-INA, co-founder of the association Ars Sonora, and initiator / pioneer of outstanding projects in the fields of radio, publications and musical events, notably the Electromania programme on France Musique, the electronic festival,Présences, and the CD box-sets, Archives GRM, Bernard Parmegiani, musical works, andLuc Ferrari, the electronic works.
Voici le LostDog NoMoreFukushima, chien d’arrêt géant et témoin du renoncement de notre époque.
La sculpture de l’artiste Aurèle sera présente durant tout l’été 2014 à la Maison Laurentine, avec les sons du projet Fukushima open sounds et webSYNradio, et tous les dessins et les textes de contributeurs anonymes ou célèbres.
LostDog NomoreFukushima : une action de sauvegarde transnationale, géante et muette lancée le 11 février 2014 par Aurèle, la Maison Laurentine, webSYNradio et Fukushima Open Sounds. A partir du 6 juillet 2014.
Maison Laurentine
15 rue du Moulin
52210 Aubepierre-sur-Aube – France
Les « peaux » sonores de Richard Garet à partir du 9 janvier 2014 sur webSYNradio : DERMIS, un programme d’inédits de plus de 30 compositeurs et artistes sonores venant de tous les horizons (New York, Los Angeles, Montreal, Paris, Caracas, Malmo, Berlin, Bogota,…).
Avec des contributions inédites de France Jobin, Sabisha Friedberg, Brendan Murray, Maria Chavez, Andy Graydon, Alfredo Marin, David Velez, Jim Haynes, Doron Sadja, Melissa F. Clarke, Gill Arno, Carver Audain, Katherine Liberovskaya, Jesse Kudler, David Schafer, Tristan Shepherd, Christopher DeLaurenti, Bonnie Jones, Wolfgang Gil, Gil Sansón, Byron Westbrook, Victoria Keddie, Mv Carbon, Lesley Flanigan, Ben Owen, Stephanie Loveless, Martin Crecium, Daniel Neumann, Tristan Perich, Seth Cluett, et Richard Garet,
plus de 7h de sons pour bien commencer l’année !
La playliste n’est jamais vraiment complète et définitive, il y a toujours un nouveau morceau, une virgule sonore, une annonce vocale, une ambiance d’un pays lointain, une fréquence du générateur, un bout d’enregistrement trouvé sur une K7 ou une bande magnétique …. à rajouter. Le conducteur choisi pour ce long flux sonore qui n’a pas fini de se dévider dans l’espace stéréophonique est l’indispensable Audio technic catalog (Ed: PPT Stembogen) dans une version inédite et non assimilée par les auteurs…
À vous de poursuivre …
Rendez-vous du 3 au 17 octobre sur webSYNradio pour écouter le programme de Chloe Piene (inédits et travaux préparatoires).
METAL BELLY / INTERROGATION
Travaux préparatoires/inédits de Chloe Piene.
1.
« Cette pièce Metal Belly est un enregistrement live de la sérénade adressée à un ventre de femme enceinte et chantée par Paulo Henri membre du groupe de death metal Copremesis. J’ai organisé cet enregistrement 2 semaines avant l’accouchement d’un petit garçon dans le monte-charge d’un bâtiment industriel à New York. Nous avons parlé de la façon dont la vie commence et se termine dans l’obscurité, comme une sorte de courbe, avec une progression verticale et une chute. Paulo a improvisé avec l’idée que tout provenait d’un espace sombre, très réduit et très faible, souterrain, puis montait à un sommet, avant de redescendre lentement, le dos dans l’obscurité. À un moment donné, vous pouvez l’entendre chanter les mots « Tu es mon soleil, mon seul soleil ». »
2.
« La pièce Interrogation est issue du matériel pour un nouveau travail que je développe intitulé Interrogatoire. Il s’agit des relevés d’interrogatoires, l’un d’un violeur tueur en série psychopathe et l’autre d’un violeur et tueur d’enfant occasionnel, tous deux Canadiens. La pièce est encore en développement partiel, c’est tout ce que je peux en dire pour le moment. Mis à part le fait que tout cela est véridique. »
Posted: octobre 4th, 2013
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Diffusion radiophonique publique
Maison Laurentine (France) / Fukushima Kitchen Garden (Japon)
proposée par Dominique Balaÿ et Koji Nagahata
11 mars 2013
Avec le soutien de l’Université des Sciences sociales de Fukushima
En mai 2012, le japon n’avait plus aucune centrale nucléaire en activité. 100% du parc était à l’arrêt, dans un pays qui tirait plus de 30% de son énergie de cette production et qui avant le 11 mars était sur une politique de développement ultra volontariste.
Cette situation inédite (qui n’était issue ni d’un référendum ni d’une décision politique) a suscité un immense espoir auprès de ceux qui veulent une transformation radicale de la politique énergétique et un changement de paradigme pour la conduite des affaires publiques.
Une fenêtre s’était ouverte, et le projet radiophonique “Et pendant ce temps là à Fukushima… ” est né pour tenter de capter et restituer cet espoir là.
Depuis cette fenêtre s’est largement refermée.
Mais de nombreuses personnes sont toujours au travail pour maintenir l’espoir de ces journées de mai, et du son (le son de leur travail) continue à passer. Il n’y a qu’à écouter.
C’est à une telle écoute, libérée du mode médiatique habituel, que ce programme du 11 mars nous invite, simultanément à La Maison Laurentine et au sein d’une annexe de l’université de Fukushima, Fukushima Kichen Garden. Ces deux lieux feront correspondre durant quelques heures leur travail singulier et les sons issus du projet “Et pendant ce temps là à Fukushima…”
Parmi les contributeurs en écoute : Eric Cordier, Julia Drouhin, Ayako Sato, Bruno Bernard, Thierry Charollais, Cats Hats Gowns, David Christoffel, Yoko Higashi, Richard Pinhas, Daniel Martin-Borret, Maïa Barouh, Rodolphe Alexis, Yasuaki Shimizu, Ryoko Sekiguchi, Aurelien Chouzenoux, Salvatore Puglia & Philippe Poirier, projet Gunkanjima, Michiro Endo, N.Jacob + Otto v. Rhino + Keiji Katsuda, Jean Pierre Balpe, Emmanuel Mieville & Patrice Cazelles, Ulysse, Laurent Choquel, Masae Gimbayashi-Barbotte, Stéphane Balaÿ, Michel Titin-Schnaider, Claire Chalut, Thanato Twist with oleg’s Sound System, Mathieu Bec, Sylvia Monnier, Pascal Deleuze, Julien Blaine & ElFuego Fatuo, Frédéric Mathevet, Masateru Kawakami, Philippe Petit, Cristian Vogel …
Infos pratiques
L’émission “Une fenêtre sur Fukushima, 311/2013 ” sera diffusée en streaming sur les sites partenaires de la maison Laurentine, la revue Droit de Cités et websynradio.
Si vous souhaitez aussi diffuser le stream de l’émission, vous pourrez demander à partir du 25 février en vous adressant à la maison Laurentine le lien du fichier source pour l’embarquer sur votre site.
Retransmission publique à la Maison Laurentine et Fukushima Kichen Garden le 11 mars.
Maison Laurentine Centre d’art
15 rue du Moulin
52210 Aubepierre-sur-Aube – France
Artemiy Artemiev est un compositeur russe qui travaille dans le champ de la musique électronique, électroacoustique et expérimentale. Il est né le 13 Janvier 1966 dans la famille du célèbre compositeur russe de musique électronique Edward Artemiev.
Nîmes Sources Adultes est une revue en ligne d’expression mosaïquée et à contours irréguliers : fréquence de parution aléatoire, comité de rédaction à géométrie variable, thématique incertaine.
Inscrite dans la ville de Nîmes, ses différents contenus, textes, images, sons, vidéos, explorent ce qu’on pourrait appeler une culture « populaire ».
Les auteurs appartiennent à des horizons très différents, nîmois ou non, reconnus ou non, et leurs contributions s’articulent autour d’une thématique légèrement liée à l’actualité. Certains contenus peuvent heurter.
Tous les contributeurs depuis 2008 :
Denis Darzacq, Zéline Zonzon, Marie Ducaté, Myriam Balaÿ Devidal, Seb Jarnot, Fabrice Praeger, Dominique Balaÿ, Yoan Gil, Jean Cubaud, Gérard Malòn, Marie Möör & Laurent Chambert, Thomas Lis, Isabelle de Scitivaux, Jean-Marc Scanreigh, Reno Supiot, Florence Montagny, Gérard Lattier, Mario Aguilar Blayas, Damien Lefur,Barbara Schröder, Christophe Blanc, Stéphane Barbier, Valérie Crausaz, Philippe Pannetier, Sarah Loze, Jean Pierson, Alexander Grosman, Corinne Lacueille, Marc Weeger, Judith Devaux, Christel Weeger, Georges Mathon (nimausensis.com), Marie-Dominique Guibal, Bruce Paoli, Jérome Bauduin, Florence May, Cindy Winterstan, Emeline Gazda, Pierre Vincent, Torbus, Michel Cadière, Thierry Dupety, Salvatore Puglia, Rémy Leboissetier, Jean Pierre Loubat, Guillaume Balaÿ, Les KOTOWARI, Martine Guillerm, Sami Duplaix, Lilian Euzéby, Julien Gudéa, Valerie Crausaz, Sophie Servais, Françoise Biver, Camille Duny , Sarah Loze, Vincent Balaÿ, AnnaO, Albert Martin, Lydia Rump, Catherine Hachon, Philippe Poirier, Jean-Luc Thierry, Soizick Martin, Arph, Gérald Sanchez, Jérome Le Guezennec, Richard Le Guezennec,Didier Malaret, Gaetane Hermans, Sophie Vial, Alix Balaÿ, Véronique Pinguet, Basile Vial,Thomas Perier, Zol, Agnès Mottelet, Samuel Zarka, Jean François Agnel, Estelle Contamin, gellairelax, Pascal Deleuze, Claude Corbier, Laurent Deboise
Posted: octobre 10th, 2012
Categories: Actus
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« Et pendant ce temps là, à Fukushima » sur Mobile Radio, Biennale de Sao Paulo
Le projet « Et pendant ce temps là à Fukushima » a été invité par Radio Mobile (http://mobile-radio.net/), qui propose ses programmes artistiques en direct de la biennale de Sao Paulo.
Une nuit entière sera diffusée le 19 octobre.
Les japonais vivants au Brésil représentent la plus forte communauté en dehors des frontières du Japon, ce qui donne encore plus de sens à cette émission.
« Et pendant ce temps là, à FUKUSHIMA … »
projet sonore et collaboratif
http://fukushima-open-sounds.net/
—
Avec le soutien et le partenariat de l’INA GRM, France Musique, Droits de Cité, webSYNradio, APO33, Radio Campus Bruxelles, Radio Sonic (festival sonic).
Artistes en résidence à l’INA GRM dans le cadre du projet :
Bérangère Maximin, Carl Stone, Tomoko Momiyama, Joachim Montessuis.
Contributions de : Ayako Sato, Thierry Charollais, Julien Blaine, Cats Hats Gowns (Guillaume Eymenier, Cédrick Eymenier, Yvan Duhamel, Mathias Rossignol), David Christoffel, Furukawa Hideo, Yoko Higashi, Cal Lyall & Tetragrammaton, Richard Pinhas, Daniel Martin-Borret, Maïa Barouh, Rodolphe Alexis, Yasuaki Shimizu, Ryoko Sekiguchi, Aurelien Chouzenoux, Savatore Puglia et Philippe « L’amiral » Poirier, Ezra Brass, projet Gunkanjima ( Gilles Laval, Yoko Higashi, Marc Siffert, Takumi Fukushima, Laurent Grappe, Yuko Oshima), Michiro Endo, N.Jacob + Otto v. Rhino + Keiji Katsuda, Jean Pierre Balpe, Emmanuel Mieville et Patrice Cazelles, Ulysse (Renaud Beaurepaire, Thomas Bernard, Grégoire Florent, Frédéric Fradet), Laurent Choquel, Masae Gimbayashi-Barbotte, Stéphane Balaÿ, Michel Titin-Schnaider, Claire Chalut, Thanato Twist with oleg’s Sound System, Mathieu Bec, Sylvia Monnier, Pascal Deleuze, ElFuego Fatuo (Clara de Asis, Laura Vazquez), Frédéric Mathevet, Masateru Kawakami, Philippe Petit, Cristian Vogel …
Ce projet se veut avant tout une tentative, à travers les œuvres créées et les sons mis en circulation, de jeter une ligne de vie entre là bas et ici. Et une façon de rester fidèle au projet singulier indiqué par Otomo Yosihide, Michiro Endo et Ryoichi Wago dans leur manifeste rédigé au lendemain de la catastrophe de Fukushima : « Nous avons besoin de la musique, de la poésie et de l’art qui pourraient nous montrer un point de vue possible ainsi qu’une façon dont on aborde la réalité. »
« Meanwhile, in Fukushima … » is a sound collaborative project.
With the support and partnership of INA GRM (French national institute of audio visual – Research Music Group) and France Musique (French national public music radio), the journal Droits de Cité, creative radio webSYNradio, multimedia laboratory APO33, radio Campus Bruxelles, Sonic Radio (festival sonic).
Contributions by : Yasuaki Shimizu, Cristian Vogel, Bérangère Maximin, Carl Stone, Tomoko Momiyama, Joachim Montessuis, Jean-Luc Vilmouth, Maïa Barouh, Brice Maire, Christophe Ruetsch, projet Gunkanjima ( Gilles Laval, Yoko Higashi, Marc Siffert, Takumi Fukushima, Laurent Grappe, Yuko Oshima), Ryoko Sekiguchi,…
This project « Meanwhile, in Fukushima » is an attempt, through works created, to throw a lifeline between there and here. And a way to stay true to the singular direction indicated by Otomo Yosihide, Michiro Endo and Ryoichi Wago in their manifesto. « We need the music, poetry and art that could show us a perspective as possible and a way we approach reality. » Manifesto Collective Fukushima !
artwork Seb Jarnot // sebjarnot.com
Meanwhile, in Fukushima
A sound collaborative project and an “open sounds” library
++ http://fukushima-open-sounds.net
J’aurais l’occasion de présenter le projet websynradio le 16 décembre prochain dans l’émission de Thomas Baumagartner sur France Culture. Réservé aux couche tard (23h) …
avec des contributions de Philippe Pannetier, Seb Jarnot, Guillaume & Sarah Loze, Fabrice Praeger, Michel Cadière, Christophe Blanc, Thierry Dupety, Marc Weeger, Dominique Balaÿ & Myriam Balaÿ Devidal, Claude Corbier, Marie Ducaté, Cécile Chantelot, Julien Chevy & Florent Delval & Samuel Zarka, Valérie Crausaz, Véronique Pinguet, Jean Pierre Loubat, Aurélie Aura,Yoan Gil, Thomas Périer
Posted: octobre 17th, 2011
Categories: Actus, NSA
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SUMMER
avec Mick Jagger, Robert Ashley, Meshuggah, Nico, William Burroughs, Mr Bungle, Philip Glass, Alain Robbe-Grillet, Guitar Drag, Scott Walker, Eliane Radigue, Steve Peters, Paul Scheerbart, Taku Sugimoto, Paul Schütze, Morton Feldman, Phew, George Lewis, Charlotte Mormon, David Wojnarowicz and Doug Bressler, David Grubs, Zu, Rhys Chatham, Wendy Carlos
Rendez-vous du 7 au 14 juillet sur webSYNradio pour écouter la playliste de Christophe Manon.
Jours redoutables
avec Pierre Albert-Birot, Antonin Artaud, John Ashbery, Charles Bernstein, Jean-Louis Brau, Camille Bryen, William S. Burroughs, John Cage, Augusto de Campos, Louis-Ferdinand Céline, Henri Chopin, Robert Creeley, François Dufrêne, John Giorno, Pierre Guyotat, Raoul Hausmann, Ernst Jandl, Joachim …
Rendez-vous du 30 juin au 7 juillet sur webSYNradio pour écouter la playliste de Pierre Bastien
avec Erik Satie, Brion Gysin, Allen Ginsberg, Paul Bowles, Tibor Szemzo, Steve Reich, Harry Partch, Josef van Wissem, George Brecht
avec Les Crane, Steven Jesse Bernstein, CM von Hausswolff, Gregory Whitehead, Willem de Ridder + Crawl Unit, uns, John Duncan, Kiki Smith, Bruce Nauman, Thomas Del Signore, Patti Smith, Kathy Acker, Peter Rehberg …
PROJECT FUKUSHIMA! BENEFIT CONCERTS
John Zorn (sax) Uri Caine (piano) Ikue Mori (electronics) Ha Yang Kim (cello) Karl Berger (piano) Nels Cline (guitar) Yuka Honda (keyboards) Ned Rothenberg (sax) Shayna Dunkelman (percussion) Michael Carter (electronics) Kato Hideki (bass) and many special guests!
THREE SPECIAL SETS OF IMPROVISED MUSIC AS PART OF A WORLD-WIDE INITIATIVE FOR THE LAND AND PEOPLE OF FUKUSHIMA. ALL PROCEEDS WILL GO TO PROJECT FUKUSHIMA!—TWENTY DOLLARS
THIS NIGHT WILL BE BROADCAST LIVE OVER WEBSYNRADIO BY DOMINIQUE BALAŸ
FUKUSHIMA!
webSYNradio is proud to participate in this world wide initiative with this live broadcast at The Stone.
PROJECT FUKUSHIMA WEBSITE— http://www.pj-fukushima.jp/index.html
On August 15 we will hold a festival in Fukushima.We will organize numerous events before and after the festival, and carry out projects in and out of Fukushima under the name Fukushima! for a continuous and long-term basis.After the disaster, Japan was faced not just with the damage from the earthquake and the tsunami, but also with the accident at a nuclear power plant for which solutions are nowhere in sight. Some may feel that this is no time for holding a festival, given that many people are faced with the potential loss of their hometowns, schoolyards are unusable due to elevated radiations levels, and many evacuees are not allowed to go back to their own homes. But we have not given up on Fukushima by any means. Even if some places have been made uninhabitable, we want to believe in Fukushima’s rebirth. That is why we need a festival. We need music. We need a place where people can gather to converse. We need hope, a motivation to live. In order to prevent Fukushima from being forgotten, and to retain Fukushima’s connection with the outside world, we want to make the festival a stepping-stone for the future.—Otomo Yoshihide
We are Fukushima. We won’t give up on Fukushima. The light of Fukushima, the clouds of Tohoku, the history, the lives, the kindheartedness, the fathers and mothers, the Abukuma river, the twinkling of the stars, the smiles of children… we believe in all those « Fukushimas ». 3.11. In order to seize « Fukushima » back from that day, we shall come together in the middle of August to make a declaration to the world. We will not give up our dreams, we will not give up on ourselves, we will not give up on Fukushima, we will not give up on Japan. Let us look up to the blue skies of Fukushima. To the light and the clouds and the livesTo father sky. To mother earth. In the fields of Fukushima, in the grounds of Fukushima, for the heartbeat of Fukushima, for you, we will be waiting.—Ryoichi Wago
Rendez-vous du 9 au 16 juin sur webSYNradio pour écouter la playliste de Philippe Poirier.
Les morceaux choisis (pas tous) suivent un certain sentiment de la voix. Celle-ci s’exprime ici parfois de façon affirmée, parfois à peine incarnée, chantant ou parlant, d’un lieu où tous les mots ont été dits. Ces voix évoquent, à leur manière, le fameux texte où Roland Barthes.. Lire + http://droitdecites.org/2011/06/05/philippe-poirier-sur-websynradio-9-16-juin/
« Nous avons voulu faire entendre ce qui nous semblait refléter l’état psychique collectif ambiant ; ritournellisé, normalisé, consumériste apeuré et sécuritaire dont l’une des conséquences fut l’inculpation ubuesque des mis en examen de Tarnac auxquels cette playlist [sur websynradio] est dédicacée. « F.Laroze
» Les lieux qui m’ont marqué sont toujours des lieux historiques, à Byblos ou Baalbeck au Liban, à Athènes ou Rome. Amphithéâtre et pierre sont toujours par le silence extrêmement présent. La rumeur des arènes antiques augmente ce trouble. A moins de prendre des produits illicites, il ne m’est encore jamais arrivé d’imaginer un projet par le son plutôt que par l’espace. Bien que pour les sorciers Yaqui ce soit le cas…. Le bruit comme les produits !!! Vous me questionnez sur la pollution sonore c’est un sujet d’un tout ordre mais il est vrai que la néomorale environnementalisme petite bourgeoise n’envisage que le déplacement de la nuisance chez les autres. Mais cela est propre à notre période qui n’a plus d’estime pour les signes, les formes et les échos du travail. Il n’y a pas de transitivité avec votre sujet sauf que cela parle à propos de l’esthétique de l’effort et du travail, de l’épuisement européen, de l’exil, de la beauté et de la fin de l’homme blanc ! «
Rudy Ricciotti, entretien avec Dominique Balaÿ Sur le son (tout lire)
Un projet activé par Dominique Balaÿ et Dominique Rousselet, à l’invitation de Carré d’art Bibliothèques.
LIEU DE L’EXPERIENCE
SMAC (Scène de Musiques Actuelles) de l’agglomération de Nîmes (Nîmes Courbessac)
QUOI
La SMAC est envisagée, avant même sa mise en exploitation, comme un lieu d’expérimentation et de création sonore, interactive et collaborative.
Des artistes et des personnalités françaises et étrangères sont invités à investir le lieu sur un mode documentaire et principalement sonore. Le produit de leurs investigations est retracé et archivé sur une interface web sous forme de carte dynamique (streaming+archivage).
En plus de cette carte, un programme de publication et de diffusion est mis en place avec les différents partenaires du projet, notamment Carré d’art Bibliothèques, webSYNradio et la revue Droit de Cités.
QUI
Dominique Balaÿ, responsable du projet et curateur
Dominique Rousselet, curateur
Artistes et personnalités pressenties
Cédric Puttaggio, Laure Bollinger, Chantal Ackerman, Hélène Morsly, Pedro Costa, Dominique Petitgand, Valérie Mréjen, Nicolas Frize, Pierre Oscar Lévy, Laurent Des Mesnard, Cyril Brody, Hervé Nisic, Harun Farocki, Hélène Vigny, Emmanuelle Villard, Yves Billon, Dominique Philiponska, Denis Gheerbrant, Perrine Michel, Manon Ott, Anne Toussaint, Luc Moullet, Jean-Pierre Thorn, Stéphane Mercurio, Carole Arcega …
POURQUOI
A l’invitation de Carré d’art Bibliothèque, il s’agit pour nous de dresser la cartographie d’un lieu pour révéler les transformations du territoire qui le porte.
Dessiner une carte non pas figée, mais dynamique, où l’on se donne le temps de creuser le même point.
Et incidemment ouvrir le lieu à la pratique libre du web documentaire où nous rendons compte des changements profonds qui affectent le territoire en un point essentiel, la SMAC, et ce au moment même où ces changements interviennent.
C’est grâce à cette notion de temporalité que le dispositif Expérience SMAC se rattache à une visée proprement documentaire.
DISPOSITIF
Le dispositif comprend trois temps distincts :
– collecte de la matière sonore
– création sonore
– publication des oeuvres
Le dispositif est activé comme suit :
1. Collecte de la matière sonore effectuée sur un très large spectre :
– Field recording : capter les sons environnants et les envisager comme une réalité qui constitue le lieu (ambiances sonores de la ville, des véhicules, bruit des passants, les murs qui résonnent, l’aérodrome de Courbessac, le centre éducatif fermé à proximité, les jardins ouvriers, le cabaret Mistinguett…).
– Interviews et rencontres sur le site de la SMAC avec les différents acteurs de la conception, de la construction et de la mise en production du lieu : de l’ouvrier à l’ingénieur béton, de l’acousticien au programmateur, de l’architecte au voisin, du politicien au public …
– Installations dynamiques utilisant des flux sonores en temps réel (ex : flux audio récupérés auprès de tous les opérateurs identifiés de la SMAC)
2. Plateau collaboratif avec des auteurs “webdocumentaires” invités.
Les auteurs interviennent notamment à partir de la matière sonore collectée et mise à disposition sous forme de banque de sons sur l’interface web.
Les auteurs peuvent également utiliser leur propre matière.
PUBLICATION ET EDITION
Le dispositif Expérience SMAC donne lieu à un programme de publication et de diffusion dès le premier invité.
Les sons collectés font l’objet d’émissions en direct sur webSYNradio et sur la carte web (streaming).
Les oeuvres proposées par les auteurs sont éditorialisées sur la revue Droit de cités accompagnées de leurs matériaux génériques (archivage des oeuvres réalisées sur la carte).La carte est publiée sur le site “expérientiel.net” mis en place par Carré d’art Bibliothèque et Labomedia et fait l’objet d’une stratégie de publication multiplateforme.
PARTENARIATS
Carré d’art Bibliothèque Nîmes
http://www.imagesenbibliotheques.fr
LaboMédia Orléans
http://labomedia.org/
Revue Droit de Cités
http://droitdecites.org
WebSYNradio
http://synradio.fr/
Rendez-vous du 12 au 19 mai sur webSYNradio pour écouter la playliste de Joachim MONTESSUIS.
avec Bryan Lewis Saunders, Carl Stone, Chloé Delaume, Dave Philips, Jarrod Fowler, Junko + Mattin, Kenneth Goldsmith, Maja Ratkje & Joachim Montessuis, Margaret De Wys, People like us, Philippe Zunino, Phil Minton, Runzelstirn & Gurgelstøk, Dylan Nyoukis and Spicer Dan, Gil_J_Wolman, Charlemagne Palestine, Whitehouse, Tim Hecker, Masonna, Fat worm of error, Eliane Radigue
Rendez-vous du 5 au 12 mai sur webSYNradio pour écouter la playliste de Robin Rimbaud-SCANNER. Past Present Imperfect
avec SCANNER – Hermann Nitsch- Glenn Branca- Joseph Beuys – Blixa BargeId – Max Neuhaus – William S. Burroughs – John Duncan …
Rendez-vous du 21 au 28 avril sur webSYNradio pour écouter la playliste de Stephen VITIELLO.
« I’m not sure the common theme of this Mix, save for mining the riches of Ubu for (mostly) historical recordings that have both a musicality as well as a conceptual nature. Fluxus and its influence runs throughout this group. The recording of Charlotte Moorman performing Terry Jennings is something I helped uncover when I was given access to Moorman’s archives many years ago. Jennings was a brilliant composer, of whom there are very few published recordings. Charlotte is known more for her visual performances with Paik and others but I find this to be straight out beautiful. As a sound artist/composer, these are all artists who have influenced my own work. The Terry Fox cats get stuck in my head, the way pop melodies do for others. Christopher Knowles’ few published, frenetic sound pieces do as well. Mieko Shiomi’s marbles make her piano sing while Pauline Oliveros’ voices do something all together different. » Stephen Vitiello
In January of 2011, Dominique Balaÿ of webSYNradio asked me to make a playlist from the incredible online sound archives of UBUWEB. What I have chosen does not work as a running radio show but is a recommendation of important sound documents that should be listened to in your own time. The artists have been listed alphabetically. Many of these pieces are quite lengthy, and will require commitment. Tracks that are 3 minutes or so are listed in BOLD and can be more easily digested. John Zorn
Une version resserrée de cette playliste inédite a été reprise sur UBUweb sous forme du Top Ten de mars 2011. (DB)
Rendez-vous du 31 mars au 7 avril sur webSYNradio pour écouter la playliste de Bruno LETORT.
Un voyage immobile sur les rives de l’Hudson.
Avec Christian Marclay, Elliott Sharp, Rhys Chatham, Fred Frith, Zeena Parkins, Mark Feldman, DJ Spooky, Michael Gordon …
– Art’s Birthday, Internal Network, 17 janvier, avec Pierre Granoux (web)
– Lage Egal, printemps 2011, Berlin
2010
– Galerie Pannetier, Nîmes, 28 avril au 16 mai
– MRAC de Sérignan, 19 juin au 3 juillet, dans le cadre de l’expo Casanavo for ever, Ecce homo ludens
– Galerie Pannetier, Nîmes, 22 octobre au 21 novembre, dans le cadre de l’expo DHS
– La Vraie de vrai histoire du souffflle, Nîmes, Galerie Pannetier, 10 décembre, performance Pascal Deleuze
Parutions
– Phono Photo, coll n°8, novembre 2010
– Revue d’Ici Là n°6, décembre 2010
– Revue Droit de Cités : trois entretiens (sept à dec 2010) + présentation dans le cadre de la performance Pascal Deleuze
Diffusion
– webSYNradio : du 17 au 24 juin (playlist circumnavigation), en podcast permanent (playlist P.Pannetier)
Nimes Remix, n°10., coordonné par Salvatore Puglia et Dominique Balaÿ
Toute l’équipe et les auteurs de la revue sont heureux de vous inviter au salon du livre d’artistes, les 18 et 19 mars 2011 au Carré d’art, musée d’art contemporain, Nîmes, pour découvrir le nouveau numéro.
avec des contributions de : Philippe Poirier, Thomas Lis, Estelle Contamin, Jean Luc Thierry, Philippe Pannetier, Salvatore Puglia, Sarah Loze, Fabrice Praeger, Barbara Schöder, Les Kotowari, Lilian Euzéby, Michel Cadière, Christophe Blanc, Thierry Dupety, Christel Weeger, Jean-Paul Garcia, Dominique Balaÿ, Sophie Servais, Damien Lefur, Gérard Malon, Marc Weeger, Marie Dominique Guibal, Guillaume Balaÿ, Myriam Devidal, Jean-Marc Scanreigh, Bruce Paoli, Florence May, Claude Corbier, Seb Jarnot, Marie Ducaté, Arph, Denis Darzacq, Gérard Lattier, Stéphane Barbier …
Posted: février 20th, 2011
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Jean Philippe Renoult : humour noir et radio sur websynradio
Sur une idée originale de Jacques-Marie Bernard, Salvatore Puglia, Dominique Balaÿ
Mise en son et spatialisation : Jacques-Marie Bernard
Choix des textes : Salvatore Puglia, Dominique Balaÿ
Voix de : Hannah Arendt, René Char, Salvatore Puglia, Nathalie Puglia Garcia, Dominique Balaÿ
Dans la brèche
Immersion sonore à partir d’un texte célèbre de Hannah Arendt (« La brèche entre passé et futur ») où, dans son effort d’interprétation de l’histoire, ce penseur s’en remet à l’intuition et à la lucidité poétique.
Portée par la musique originale et les agencements lancés en direct par Jacques Marie Bernard, la poésie et la langue traduite seront la première matière de cette performance, très proche d’un « livre sonore ». La voix de René Char, poéte mis en exergue dans le texte de H. Arendt, sera le point d’appel et de force d’un cheminement où l’on pourra traverser par mises en espace sonores successives l’œuvre de Francesco Petrarca (Pétrarque) et ses traductions par l’écrivain allemand Oskar Pastior.
Un livre CD sera édité à l’occasion de la performance.
Dominique Balaÿ
Jacques-Marie Bernard
Salvatore Puglia
quand : samedi 19 mars
horaire : 16h
où : Nîmes, Carré d’art, salle de conférences (niveau -1)
durée : 20 mns
Courses poursuite, chausses trappe et collages sur websynradio : Luc Ferrari et Cathy Berberian, Marilyn Monroe et Liza Minnelli, Nino Rota et Erik Satie, Sun Ra, Darius Milhaud et les Dadas, Alain Kan et Frank Royon, Pierre Schaeffer et Igor Stravinsky, Pierre Henry et Beethoven, John Cale et Terry Riley, Les Residents et les Ramones, Robert Wyatt et Sinatra, Janis Joplin et Raoul Haussman, Krzysztof Penderecki et Luciano Berio, John Cage et Marcel Duchamp et Philip Glass, Henri Chopin et John Zorn …
A l’invitation de Pierre Ménard (merci pour çà!) et sur une phrase de Claude Royet Journoud : « L’immobilité de celui qui écrit met le monde en mouvement. «
Contribution sous forme d’une image circonstanciée intitulée « Rue de l’Aqueduc » à découvrir p178 de la revue.
A écouter également dans le même numéro une pièce sonore de Macrosillons : « elle ne connaît que le soubassement d’une terreur liquide et noire », d’après une lecture de Claude Royet-Journoud.
Le banc de Michel Titin-Schnaider embarqué par websynradio a trouvé à se poser
dans Phono Photo / Collection n°8 : Décembre 2010 http://phono-photo.tracelab.com/
Mettre en relation deux écritures : celle par la lumière et celle par l’onde acoustique.
Le son ne commente pas l’image et n’en est pas non plus la part audible. Pourtant, cette inter- relation oblige à une reconstruction, une reconsidération, une dérive du regard et de l’écoute.
Ingrédients
Une photographie : dans toute l’extensivité possible du terme. Une phonographie : prise de son, montage, mixage, synthèse …
Un titre : parfois Une ou plusieurs signatures
L’interactif à minima : cliquer sur la photographie fait entendre la phonographie.
Direction du projet et réalisation
Project directed by
Guillaume Loizillon
—
Connecting two writings : one with the light and one with the acoustic wave.
Sound doesn’t comment the picture and is not either its audible side. However, the connection between the two elements requires a rebuilding, a drift of the sight and listening.
Components
A photography : in all the possible extension of the word A phonography : sound recording, editing, mixing, synthesis…
A title : sometimes One or more signatures
Minimal interactivity : clicking on the photography makes ear the phonography
Dans le cadre des Rendez-Vous Droit de Cités : entretien Michel Cadière & Dominique Balaÿ, novembre 2010.
Artiste singulier et inclassable, Michel Cadière a réalisé une série de dessins pour servir de « livret » à la performance La vraie de vrai histoire du souffflle (Pascal Deleuze + Macrosillons). Après avoir assisté à l’une des répétitions, il évoque sur fond de l’amitié qui le lie à Pascal Deleuze, son « double astral », ce que représente cette collaboration par rapport à sa pratique artistique.
COMMENT J’APPRENDS A LA COMMENT LA RADIO M’APPREND A ÉCRIRE
Lire si vite écouter qu’on en mange, qu’on réécrit, qu’on change le sens dans les mots mêmes, on déglutit. Voir si intensément qu’on s’y retrouve plus, la traductrice automatique le software a planté plante en pleine sensation le. Bon. Re-boot. Replay…
Collectif artistique, interdisciplinaire et trans-générationnel.
Composé d’artistes, de scénographes et de danseurs/performers. DHS intervient dans l’espace public. Il se préoccupe de mesurer l’altérité urbaine, tente d’y entrevoir d’autres scénarios et poésies possibles, à se rassembler et à se dissembler. Le temps confirme l’intérêt d’être ensemble. C’est un espace de recherche, de projets à voix haute, il est aussi l’énergie et la mise en œuvre de plusieurs réalisations au sein de la cité.
Pour l’exposition, From Point to Point s’est invité à participer à l’espace de recherche du collectif DHS. La galerie a mis en place un dispositif de travail qui pratique une incertaine intimité sonore et visuelle interférent à l’action : 2007 Cosy 2012.
Pour la réalisation, l’espace a travaillé avec Macrosillons(Balaÿ, Rump, le Guezennec) qui versera une unité sonore sur la désobéissance civile, sur le mensonge, sur la rectitude, ponctué de chants militaires… La play-liste sera transmise sur WebSynRadio via Droit de Cités à l’ouverture de l’exposition le 22-10/2010.
Vernissage le 22 octobre, 18h à 22h
FROM POINT TO POINT
Éditions Galerie Libraire
2 + 2 Place de la Calade
30000 NÎMES FRANCE
A lire sur le site de la revue Droit de Cités, l’entretien avec Philippe Pannetier qui revient sur ses motivations poour être partenaire de la performance Vraie de vrai histoire du souffflle, Pascal Deleuze + Macrosillons.
Pascal Deleuze, Laurent Rump, Macrosillons, Philippe Pannetier
Vraie de vrai histoire du souffflle
3 décembre 2010, 19H30
Galerie From Point To Point,
2 + 2 Place de la Calade (place du théâtre)
30000 – Nîmes – France
à l’occasion de l’exposition DHS / galerie From point to point 22 octobre –> 21 novembre 2010
FROM POINT TO POINT
2 + 2 Plade de la Calade (place du théâtre)
30000 – Nîmes – France
Vernissage le 22 octobre de 17h à 21h30
DHS (Dehorsérie), collectif d’artistes GAY + SARTHOU + SAYET + SAYTOUR + TOLLETER + TORNE.
Soutenu par les sonorités de MACROSILLONS.
Pour l’événement, la playliste composée par Philippe Pannetier pour MACROSILLONS sera relayée sur webSynRadio.
Si chacun d’entre nous parvient tant bien que mal à vivre ce monde – cela tient en partie à la capacité mentale de l’organiser. Avant même l’aptitude de le transformer, l’actionner, il s’agit de le saisir avec l’aide de ce que l’on peut nommer sa « représentation ». Nous possédons en tête une grande quantité d’éléments tous disparates et pourtant trouvant comme « place ». Du stimulus sensoriel à la riminiscence en passant par le concept ou la simple information, etc. Nous nous défendons constamment de l’entropie et privilégions le contrôle a minima de nous même. Cette « représentation » nous offre la carte intime de nos vies respectives et ainsi l’infinité des possibilités.
Il se trouve que nous pouvons intérioriser des configurations prêtes à l’emploi, les « consommer ». Ce que l’on désigne par les idées reçues – liste très/trop longue – une inclinaison à nous satisfaire d’explications toutes faites, au désir d’être rassuré et parfois guidé. Nous manquons souvent du courage nécessaire pour tenter le contre courant, l’autrement, le hors dominante. Il y a aussi la prégnance du mimétisme ou cette croyance à gagner du temps, de la proximité, de la connivence et finalement toujours de l’illusion. Chaque représentation individuelle sera une combinaison d’éléments pouvant être partagé (ou pas) mais ayant essentiellement le principe par analogie d’un – code unique – résultant d’un décryptage, d’une expérience, d’une assimilation véritable de toutes choses de l’existence et ouvrant ainsi le potentiel d’une sensibilité unique.
Il y a aujourd’hui à l’ère de l’internet des enjeux capables de transformer notre relation au monde. Au delà du fait de transposer, transmettre et faire circuler les choses en informations. Au delà du fait d’interroger leurs consistances – il y a la possibilité de transformer nos façons de vivre ensemble. L’émancipation ramènera chacun face à la responsabilité de se construire aussi une vision du monde – et à travers elle par mille et une façons, de proposer en retour de possibles contributions. La revue Droit de Cités participe de cette action et rassemble en une coexistence les pratiques de chacun des intervenants. À vous d’en mesurer les originalités, les orientations, les espérances, les visées respectives. À vous de trouver, de vous approprier ce qui pourra nourrir votre propre conception de l’ordre du monde à venir. Votre monde.
Laurent Chambert ((( sur Droit de Cités – Atelier T256 // Prochaine parution – processeur [ ] entrée – 15 octobre. )))
———–
Droit de Cités http://droitdecites.org
À venir sur Droit de Cités
((( L’oreille )))
Dossier
David Christofell et Elena Andreyev
Parution 15 octobre.
((( La vraie de vrai histoire du souffflle )))
Rendez-vous
Pascal Deleuze et Macrosillons
Parution courant octobre.
((( La critique c’est chic )))
Chroniques
Samuel Zarka
Première livraison dans le courant de l’automne.
((( En projets )))
Atelier
Norbert Godon
Première ouverture dans le courant de l’hiver.
((( 20e Salon de la Revue )))
Rencontre
Droit de Cités au 20e Salon de la Revue.
Du 15 au 17 octobre 2010 à l’Espace des Blancs-Manteaux.
Retrouver sur Droit de Cités
Ateliers
Chateaubriand et moi sylphide réalisée
La poésie qui vient
Medicamenta
Radio Thésards
T256
webSYNradio
Dossiers
Ecologie/écologisme
Le risque esthétique
Qu’est-ce que la technocratie?
Chroniques
Chroniques saturniennes
Sur l’art
Droit de Cités
http://droitdecites.org
—
La Lettre d’information Droit de Cités est une lettre électronique périodique.
Une question, une remarque ? Il suffit de nous écrire à droitdecites@droitdecites.org
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Parution du n°9 de la revue de création Nîmes sources adultes : Nîmes open Source. Ce numéro prend part à sa manière aux débats actuels sur l’identité : » Chaque numéro de Nîmes Sources Adultes « discute » avec la matière de l’idée posée. Celle-ci engage les participants à travailler individuellement vis à vis du sujet. La réunion de l’ensemble, construite de textes et images, forme une mosaïque de l’un et l’autre en proposant des rencontres inscrites dans le débat de société que le thème a provoqué. » P.Pannetier
Les contributeurs sont : Lilian Euzéby, Michel Cadière, Fabrice Praeger, Seb Jarnot, Walter Wizman, Salvatore Puglia, Dominique Balaÿ, Marc Weeger, Myriam Devidal, Philippe Pannetier, Georges Mathon (Nimausensis.com), Agnès Mottelet, Pascal Deleuze, Jean-Marc Scanreigh & Françoise Biver, Claude Corbier, Marie Dominique Guibal, Bruce Paoli, Estelle Contamin, Véronique Pinguet, Gellairelax, Hélène Morsly, Jean Paul Garcia.
L’AUTRE N’EST PAS TOUJOURS INVISIBLE … TROUVEZ LE … TROUVEZ MOI
1/ Attlal, 2min
Philippe Mallier
La bande-son de la vidéo Attlal, reprend les lamentations de la chanteuse et leur donne un sens nouveau, les plaintes originelles se transformant en des soupirs aux connotations quasi sexuelles.
2/ Paul D. Miller, A.K.A. DJ Spooky (« the mix » as culture and as metaphor)
1ère playlist : Tarkos & cie
(Prigent, Bon, Cendrars, Orlovsky, Ginsberg, Williams)
…
Rendez-vous du 16 au 23 septembre sur webSYNradio pour écouter la playliste de Fred Griot.
WebSYNradio : un atelier de la revue Droit de Cités et une radio proposée par Dominique Balaÿ.
—
Rendez-vous at webSYNradio from September 16th –> 23rd
to listen to Fred Griot’s playlist.
WebSYNradio : a workshop for the review Droit de Cités and a radio program hosted by Dominique Balaÿ.
ARTISTES À VENIR/ UPCOMING ARTISTS : Caroline Bergvall, Carole Benzaken, Olga Kisseleva, Richard Pinhas, Pascal Comelade, David Goldenberg, Michel Collet, Olivier Bardin, Olivier Cadiot, Joël Hubaut, Martha Rosler, Rubin Steiner, Chloe Piene, Tania Mouraud, Carl Michael von Hausswolff, Andrea Parkins, Andreas Angelidakis, Adam Nankervis, Miltos Manetas, Benjamin Sabatier…
La revue DROIT DE CITES est partenaire de La vraie de vrai histoire du souffflle. Elle se fait l’écho des différents événements auxquels le projet sera invité.
Mais au-delà d’une simple fonction d’agenda ou d’annonce presse, un travail éditorial de fond aura lieu dans les pages de la revue.
A l’occasion de chaque date et chaque nouvelle invitation, il s’agira de solliciter un entretien ou d’initier un échange autour des thèmes et des enjeux explicites aujourd’hui ou qui trouveront à s’expliciter en cours de route.
Sont susceptibles de participer à l’échange toutes les personnes qui, de près ou de loin, auront rendu possibles une nouvelle date ou auront manifesté leur intérêt pour la proposition.
Un principe de trois rendez-vous est posé en cette période de rentrée (octobre – novembre 2010)
Un premier rendez-vous donnera la parole à Pascal Deleuze (sous forme d’un entretien avec Dominique Balaÿ) qui a souhaité ancrer le projet hors des idées reçues (sur la musique, la situation du musicien, le rapport à la folie…).
Une session de répétitions qui aura lieu à la galerie Pannetier (Nîmes) fin septembre sera la matière d’un deuxième rendez-vous : Philippe Pannetier alimentera la chronique et nous dira en quoi ce projet l’intéresse assez fort pour lui prêter un lieu et se positionner comme partenaire du projet.
A l’occasion de la première des dates ouvertes à la Galerie Pannetier, un troisième rendez-vous laissera le public s’exprimer.
Les rendez-vous suivants seront connus au fur et à mesure de la vie et des développements du projet.
Pascal DELEUZE + MACROSILLONS
La vraie de vrai histoire du souffflle
Performance musicale – 49’
En partenariat avec la revue de création Droit de Cités.
Droit de Cités
DroitDeCites.org
La galerie From Point to Point
Frompointtopoint.com
et la radio de création webSYNradio
websynradio.fr
illustration du livret Michel Cadière
La vraie de vrai histoire du souffflle est née en 2010 de la rencontre de Pascal DELEUZE et de la sculpture sonore MACROSILLONS.
Pascal DELEUZE est performer et musicien depuis plus de vingt ans. Sa pratique libre de la musique et de la scène l’a amené à se produire en France et à l’étranger dans des contextes très différents : salles de concert, galerie d’art contemporain, mais aussi hôpitaux, milieu carcéral, association de solidarité et d’entraide… En solo ou accompagné, avec des personnalités de renommée mondiale (comme le guitariste Jim O’Rourke, ex Sonic Youth ou la comédienne israélienne Ronit Elkabetz) ou dans des situations plus intimes, sans plan de communication particulier.
MACROSILLONS est une sculpture sonore. Conçue par D.Balaÿ, J.Le Guezennec et L.Rump. MACROSILLONS a vocation à être présenté dans des galeries, des musées et tout autre lieu d’échange et de culture lors d’événements où sa présence sonore est chaque fois réinvestie (en créant des bande son inédites, en variant les conditions de diffusion, les configurations d’exposition, les modes de collaboration, etc).
Un premier dialogue entre Pascal DELEUZE et MACROSILLONS a donné lieu à une performance à la Galerie Philippe Pannetier intitulée The Ghost in the machine (mai 2010).
Aujourd’hui La vraie de vrai histoire du souffflle propose une forme d’intervention plus étendue (en durée) qui repose à la fois sur la performance et une improvisation musicale savamment composée : sept parties de sept minutes pour autant de chapitres d’une histoire vraie du souffle. La couleur de l’ensemble est électro-acoustique, sans être élitiste, et la scénographie privilégie une mise en oeuvre minimale sans être aride.
De la tension qui se crée entre le performer et la machine, selon les mots de Pascal Deleuze, « quelque chose devrait arriver…quelque chose d’autre… ». Comme une promesse que le performer se fait à lui-même et qui devient expérience commune avec le public.
Cette promesse et cette communauté d’expérience à l’oeuvre dans toute pratique authentique de la scène prend un sens particulier quand l’on sait que Pascal DELEUZE souffre depuis l’adolescence de schizophrénie : pour lui la question de l’altérité n’est pas qu’une simple thématique mais la matière même de sa vie. C’est avec cette matière qu’il fabrique ses flux sonores. Et sa présence scénique, souvent émouvante, explore toujours pour de vrai la dimension du dialogue avec l’autre, qui prend ici l’aspect d’une machine soufflante, MACROSILLONS.
Pascale DELEUZE has been a performer and musician for more than twenty years. His freestyle approach to music and the stage led to him being produced in France and abroad in many varied contexts: concert halls and contemporary art galleries, but also hospitals, penitentiaries, benefit fundraisers…alone or accompanied, with internationally-recognized headline personalities (like the guitarist Jim O’Rourke, ex-Sonic Youth or the Israeli actress Ronit Elkabetz) or in more intimate venues, without any specific publicity strategies.
MACROSILLONS is a sonic sculpture. Designed by D.Balaÿ, J.Le Guezennec and L.Rump. MACROSILLONS is made to be presented in galleries, museums and any other place of exchange and culture where there are happenings or events at which, each time, its sound presence is reinvested ( by inventing totally new soundtracks, varying the broadcast conditions, the exhibition’s layout, the ways of collaborating, etc.).
A first dialog between Pascale DELEUZE and MACROSILLONS culminated in a performance at the Galerie Philippe Pannetier titled The Ghost in the Machine (May 2010).
Today La vraie de vrai histoire du souffflle is offering a more consequential (in terms of duration) kind of operation that is supported by both the performance and a musical improvisation skilfully comprised: seven parts of seven minutes for as many chapters of one histoire vraie du souffle. The general tone is electro acoustic, without elitism, and the scenography tends toward minimalism without being arid.
From the tension that arises between the performer and the machine, in the words of Pascale Deleuze, “something should happen…something else…” Like a promise that the performer makes to himself and which becomes a shared experience with the public.
That promise and the shared experience that is at work in all authentic performance art productions takes on a special meaning in light of the fact that Pascale DELEUZE was diagnosed with schizophrenia in adolescence: for him, the question of otherness is not a simple theme but the very fabric of which his life is made. This is the fabric that he uses to make his sounds flow. And his stage presence, often moving, is always a really true exploration of the dimension of the dialog with the other, which here dons the appearance of a blowing machine MACROSILLONS.
Spillover is part of a larger piece including sculpture, video, and performance. A choreographed a dance accompanies this soundtrack as well as a dress that is very layered, sort of like a Victorian mourning dress. The top layers of the dress are black fabric, the underside layers are tan fabric, to match my skin tone. I will be dancing a 7 minute dance to the 7-minute looped Spillover audio repeatedly until my body can’t stand up anymore. Lire + : http://droitdecites.org/2009/10/02/bonnie-collura-sur-websynradio-2-9-septembre/
he music i’ve included in this playlist is music that has been important to me since i was very young. i discovered the majority of this music between the ages of 11 and 20……very formative years for my musical upbringing. in many cases i wasn’t even sure it was music that i liked…..all i knew was that it was music that made me think…..think about the world, about music, about my life…
A Piece for Sari Dienes 10:53 Jackson Mac Low Flux Tellus
Anagram for Strings 6:57 Yasunao Tone Flux Tellus
AntiOnion Helmet 1:33 Michael Leigh Fluxus Anthology 2006
bAllAd-olo-dAllAb 1:55 Bjorn Eriksson Fluxus Anthology 2006
Balloni Brothers Balloon Work 9:38 Al Hansen Fluxus Anthology 30th Anniversary 1962-1…
Bottom Of The Stairs 2:52 Roger Stevens Fluxus Anthology 2006
BuffFluxus on Radio Radio 44:59 BuffFluxus Radio Radio w/ Martin Spinelli / NY, 2003
Car Bibbe (1958/1959) 5:57 Al Hansen Fluxus Anthology 30th Anniversary 1962-1…
Carrot Chew Performance 3:26 Philip Corner Flux Tellus
Cellar Song for Five Voices 13:23 Emmett Williams Flux Tellus
Danger Music Number Seventeen 0:25 Dick Higgins Flux Tellus
Entrance… (excerpt) 1:45 George Brecht + James T… Flux Tellus
Exit (excerpt) 1:43 George Brecht + James T… Flux Tellus
Fads-Fancies-Fakes 4:39 Mario Volpe Fluxus Anthology 2006
Fiercely Destined Carbons 1:27 Rod Stasick Fluxus Anthology 2006
Flux Box Music 2:36 Joe Jones Flux Tellus
Fluxus Anthology 2005 2:33 Gabriel Swossil Fluxus Anthology 2006
For Christian Wolff 1:10 Josh Ronsen Fluxus Anthology 2006
Glue 1:47 John Bennett Fluxus Anthology 2006
Heat Transfer Event 3:16 Ken Friedman Fluxus Anthology 2006
In Memoriam (1961) 8:20 Dick Higgins Fluxus Anthology 30th Anniversary 1962-1…
Joseph Beuys Stuka Bomber Piece (1989) 10:28 Al Hansen Fluxus Anthology 30th Anniversary 1962-1…
Kakapo Blues 1:20 mIEKAL aND Fluxus Anthology 2006
Kitchen-II 4:45 Alan Bowman Fluxus Anthology 2006
Kitchen I 5:22 Alan Bowman Fluxus Anthology 2006
Kitchen III 3:50 Alan Bowman Fluxus Anthology 2006
Laff Trance 0:53 Robert Watts and Larry M… Flux Tellus
Liebe-Und-Kleine-Haustiere 7:14 Tibor Macek Rinus Van A… Fluxus Anthology 2006
Lullaby for George Maciunas 2:57 Larry Miller Flux Tellus
Mad Dog 0:20 Madawg Fluxus Anthology 2006
Melon Medley (1965) 3:10 Ken Friedman Fluxus Anthology 30th Anniversary 1962-1…
Micro 1 2:39 Takehisa Kosugi Flux Tellus
Nivea Cream Piece -for Emmet 2:39 Alison Knowles Flux Tellus
No. 13 from Sanitas-200 Theatr 0:06 Tomas Schmit Flux Tellus
Omnia Gallia (1980) 4:50 Dick Higgins Fluxus Anthology 30th Anniversary 1962-1…
Pastoral Symphony (1960) 4:00 Richard Maxfield Fluxus Anthology 30th Anniversary 1962-1…
Peace Now 0:59 Carol Starr Fluxus Anthology 2006
plays the stgo flux ex 5:20 TNTRN Fluxus Anthology 2006
Sentimental Education 3:50 Sol Nte Fluxus Anthology 2006
Solo for Lips and Tongue 1:35 George Maciunas Flux Tellus
Summertime 0:58 mIEKAL aND Fluxus Anthology 2006
Sweatheart 0:07 Brad Brace Fluxus Anthology 2006
…
Extrait de note d’intention
issue du texte « Réalisme », publié sur webSYNradio :
[…] Les agents de surveillance rencontrés entre-temps, avaient-ils quelque chose à conter touchant leur expérience esthétique? Bien sûr, tous ont d’abord pris la question comme portant sur les oeuvres qu’ils fréquentaient. Mais chaque fois, l’entretien abordait notamment leur expérience globale des lieux. Entre les deux pôles de la question, ils parlaient notamment ce qui s’entend sur l’enregistrement. Tandis que webSYNradio propose de passer une bande-son, celle de son choix, pour tout le monde. A la bande-son, il s’agit aussi de joindre une documentation en image. Ainsi qu’en texte. Cet ensemble s’inscrit dans une prévision, une date, la période d’une semaine, sur laquelle s’échelonnent les rendez-vous d’écoute, complétés d’un podcast. C’est une série d’expositions en fait (non sans jouer sur les mots). Sans que cela nécessite d’être souligné, Les Gardiens décrivent une démarche proche de webSYNradio : fondée dans une expérience esthétique très intégrée dans les affaires courantes. Dès lors, on peut se demander si un artiste a pour fonction de produire du rêve ou de l’imaginaire; d’autant mieux lorsque le thème de l’imagination colonisée est devenu si courant. La présente bande-son y répond à sa manière. Elle propose de passer des propos choisis selon le moment où il semble que ce qui se dit veut valoir d’une manière excessive par rapport à la circonstance artificielle de l’entretien. Une façon de choisir les coupes exactement explicitée par Mallarmé : « l’oeuvre implique la disparition élocutoire du poète qui cède l’initiative aux mots ». Cette disparition est alors une cession de ma parole en propre à une parole pourtant. C’est peutêtre la voie même d’un art réaliste, parce que ce qui se dit pourrait exprimer ce qui est réellement vécu. Il y va de l’expression individuelle, et même singulière, de personnes, selon des déterminations objectives communes. Samuel Zarka
« La proposition sonore du souffleur est « un possible » sur le bord de la « Pégoulade » Nimoise:
– Possible, en regard les tableaux numériques de Roger Vilder exposés sur les murs du From Point to Point.
– Possible, le contrepoint de l’objet acoustique d’où fusent les sonorités fluxus de Macrosillons.
– Possible, avec le Laney branché sur le souffle du cornet à piston.
L’espérance de l’artiste est dans ce tripode mécanique appuyé, donné, au public. En somme, un événement qui pourra fabriquer l’énergie coupable de la métaphysique partie carrée que nous propose à l’entour de ses Arènes, la Féria. » Philippe Pannetier, from point to point
Repérages Macrosillons / Ecce Homo Ludens / MRAC Sérignan
+ présentation de Philippe Pannetier
» Du 20 juin au 24 octobre 2010 – ECCE HOMO LUDENS – contraction de « ECCE HOMO » écrit dans l’évangile de Jean, comme parole du politique, ici, Ponce Pilate désignant Jésus au peuple et de « L’HOMO LUDENS » du titre de l’ouvrage de Johan Huizinga . Traduite par les curator Hélène Audiffren et Cyril Jarton comme « Voilà l’homme qui joue », c’est-à-dire CASANOVA, ici à Sérignan, forever.
présentation de Macrosillons
du 19 juin au 2 juillet
dans le cadre de l’exposition ecce homo ludens
au MRAC de Sérignan
Avec les oeuvres de Michel Aubry, Thomas Bernardet, Ben, Michel Giroud (la bibliothèque de), Alighiero Boetti, George Brecht, Marcel Broodthaers, Chris Burden, Alex Chan, Marie Denis, Erik Dietman, Peter Downsbrough, Marcel Duchamp, Florian Faelbel, Sylvie Fanchon, Robert Filliou, Raymond Hains, Joël Hubaut, Liu Jianhua, Matthieu Laurette, Frédéric Lecomte, Pascal Le Coq, Macrosillons (Dominique Balaÿ, Jérome le Guezennec et Laurent Rump), Man Ray, Christophe Masseron, Philippe Mayaux, Thierry Mouillé, Vik Muniz, Gabriel Orozco, Bruno Peinado, Alexandre Perigot, Présence Panchounette, Clotilde Potron, Philippe Ramette, Yves Reynier, Jean-Claude Ruggirello, Takako Saïto, Stéphane Sautour, Alain Sechas, Axel Straschnoy, Taroop & Glabel, Pierre Tilman, Roland Topor, Narcisse Tordoir, Cédric Torne, Alex Straschnoy, Uri Tzaig, Patrick Van Caeckenbergh, Sarah Venturi, Andy Warhol, Robert Watts, John Wood and Paul Harrison…
L’exposition Au Musée de Sérignan se développera autour des six facettes du dé lancé par le joueur : le masque sous lequel il prend tous les rôles et échappe aux contrôles politique et social ; le hasard qu’il provoque à travers les dés : la loterie qui mêle anges et démons pour l’octroi d’un produit ; le défi par lequel il cherche à tout prix à gagner la partie, fusse pour un trophée ridicule ; le vertige, sa manière de ressentir les événements ; l’humour ; le sentiment vif de la fugacité des choses. Elle évoque en même temps « l’humain-joueur » dans un sens plus large, qui prolonge et développe jusqu’à nous cet esprit ludique pour nous proposer un ré-emploi d’œuvres de ce qui ont marqués, de leur activité ludique, le matériel d’une histoire contemporaine tout en étant parasité par la création d’un moment qui interroge « l’ancêtre »* afin d’en extraire des signes qui débordent le cadre sociale et culturel de sa re-présentation.
*Malgré la morale bourgeoise qui condamne le jeu pendant le XIXe siècle, certaines exceptions font rupture, comme le gai savoir de Nietzsche dont l’autobiographie s’intitule Ecce Homo ; sur un autre plan, celui de la dérision, on trouve l’humour décapant d’Alphonse Allais et des Incohérents, qui se radicalise pendant la Première Guerre mondiale avec Dada, puis tout au long du XXe siècle, à travers le Surréalisme, l’Internationale Situationniste et Fluxus.
Pour ouvrir le bal “Féria 2010″ Pascal Deleuze jouera du son de son cornet, le 20 mai à 20 heures à la galerie Pannetier, 2+2 place de la Calade à Nîmes.
du 28/04 au 16/05, présentation à la galerie Pannetier (Nîmes) de MACROSILLONS, une sculpture sonore qui développe et prolonge le principe et les programmes de webSYNradio (Conception : Circumnavigation – Dominique Balaÿ & Jerome Le Guezennec / Conception sonore : Laurent Rump)
FROM POINT TO POINT SPACE
PLACE DE LA CALADE 30000 F NIMES
28 avril
Vernissage du festival DELCO
Place du théâtre de Nîmes
Exposition de Roger Vilder et concert Marc Siffert / JF Oliver & Macrosillons.
Un numéro autour de la thématique du mur de la route d’Alès et des contributions de
Jean Marc Scanreigh, Julien Gudéa, Valerie Crausaz, Françoise Biver, Camille Duny , Sarah Loze, Vincent Balaÿ, Salvatore Puglia, Jérôme Le Guezennec, AnnaO, Philippe Pannetier, Albert Martin, Lydia Rump, Catherine Hachon, Myriam Devidal, Mario Blayas, Philippe Poirier, Marc Weeger, Jean-Luc Thierry, Torbus, Soizick Martin, Christel Weeger, Arph, Judith Devaux, Gérald Sanchez, Richard Le Guezennec, Didier Malaret, Gaetane Hermans, Sophie Vial, Alix Balaÿ, Véronique Pinguet, Basile Vial,Thomas Perier, Zol, Barbara Schröder, Jean Pierson …
Un numéro coordonné par Salvatore Puglia, Jérôme Le Guezennec & Dominique Balaÿ.
Noël Akchoté et Jean Michel Espitallier WebSYNradio // Société de Curiosités
25 février 2010
Une première soirée à l’invitation de la Société de Curiosités pour découvrir le projet mené au sein de WebSYNradio, radio de création activée par Dominique Balaÿ et atelier au long cours de la revue Droit de Cités.
Cette soirée a accueilli Noël Akchoté et Jean Michel Espitallier pour une « suite animale ».
La revue Droit de Cités vise à soutenir la progression de projets artistiques, scientifiques et journalistiques.
Dans cette perspective, la revue se définit comme relais, médiatisant des pratiques. Elle leur fournit une plate-forme éditoriale souple et adaptée à leur démarche.
Certaines de ces pratiques se poursuivent au-delà de Droit de Cités, par exemple, par des expositions, des rendez-vous, des séminaires. Pour cette raison, la revue peut être qualifiée de plate-forme complémentaire.
Droit de Cités se construit sur la base de contributions. En ce sens, elle ne se définit pas par un thème, mais par sa structure évolutive, autant par la composition de ses participants que par son contenu.
Droit de Cités s’adresse au citoyen, lui proposant des contenus caractérisés par une haute valeur esthétique, scientifique et cognitive.
Dans cette perspective, Droit de Cités, c’est…
…des Ateliers
Chateaubriand et moi Sylphide réalisée
par Antonin-Tri Hoang et Elena Andreyev
La poésie qui vient par Philippe Beck
Radio Thésards par David Christoffel
T256 par Laurent Chambert
webSYNradio par Dominique Balaÿ
En projets, par Norbert Godon
Le triangle de Rousseau par Dominique Pagani
Latifa Lâabissi
Les Gardiens par Samuel Zarka
Medicamenta par Marta Orlando
Travaux en cours, essais par Philippe Beck
18 lettres à ma fille par Arnauld Friedmann
Bois croisés par Didier Blondeau.
La tentazione di abitare par Marta Orlando
…des Chroniques
Sur l’art par Dario Caterina
Chroniques saturniennes par Aymeric Monville
Critique de la faculté de goûter, Base de données pour une
esthétique du goût par Caroline Champion
…des Dossiers
Le risque esthétique dirigé par Isabelle Barbéris
Qu’est-ce que la technocratie ? dirigé par David
Christoffel
Ecologie / écologisme dirigé par Samuel Zarka
L’oreille dirigé par David Christoffel et Elena
Andreyev, octobre 2010
Religions et laïcités dirigé par Günter Krause,
décembre 2010
Qu’est-ce qu’un service public ? dirigé par Samuel Zarka,
février 2011
…des Rendez-vous
webSYNradio par Dominique Balaÿ
Critique de la faculté de goûter, Introduction à une
esthétique du goût par Caroline Champion
Mode production et rapports de production, Introduction
à la philosophie de Michel Clouscard par Samuel Zarka
Situation par Laurent Chambert
Depuis sa création en octobre 2009, Droit de Cités c’est aussi 90 contributeurs, 254 articles, 45 000 visites uniques, soit une moyenne de 5 000 visites par mois (données octobre 2009 – juillet 2010)
Direction éditoriale : Samuel Zarka Comité éditorial : Elena Andreyev, Dominique Balaÿ, Isabelle
Barbéris, Philippe Beck, Guillaume Bergon, Dario Caterina, Laurent Chambert, Caroline Champion, David
Christoffel, François Frimat, Norbert Godon, Antonin-Tri Hoang, Günter Krause, Aymeric Monville, Marta
Orlando, Dominique Pagani, Annabela Tournon
Jean-Michel Espitallier est un écrivain français né le 4 octobre 1957. Il est le cofondateur de la revue « Java » (1989-2006) qui fut l’une des principales revues de poésie et d’écritures expérimentales des années quatre-vingt-dix et deux mille…
Une première soirée à l’invitation de la Société de Curiosités pour découvrir le projet mené au sein de WebSYNradio.
Cette soirée accueille Noël Akchoté et Jean Michel Espitallier, pour un programme en 4 temps.
– Diffusion et lecture silencieuse de l’entretien réalisé par Noël Akchoté et Dominique Balaÿ « Puissance de la musique. Des pratiques, un quotidien » (déjà diffusé à la SDC dans son intégralité le 29 décembre dernier et publié en trois épisodes dans Droit de Cités).
Des morceaux de la playliste constituée par Noël Akchoté seront proposés en écoute. ( 30-40 mns)
– Présentation de la revue Droit de Cités par Samuel Zarka et Isabelle Barbéris, responsables du comité éditorial. (30-40 mns)
– Duo et improvisations de Noël Akchoté et Jean Michel Espitallier, (guitare, voix et autres sonorités). (1h – 1h10)
– Echange libre avec les artistes et écoute de la playliste de Jean Michel Espitallier . (ad lib)
Extrait de l’entretien « Puissance de la musique. Des pratiques, un quotidien »
« DB : Avec ce que tu dis de l’histoire de la musique, on a l’impression qu’elle n’a pas encore été écrite, ou pour être plus précis que la puissance de la musique n’a pas encore été captée comme a pu l’être la puissance du cinéma par exemple ? Pourtant que d’ouvrages, que d’enseignement, que d’écoles, … Peux-tu nous éclairer davantage là-dessus ?
NA : Un cinéaste sait parler d’un cadre, d’une lumière, historiquement, personnellement, politiquement, théoriquement. Un musicien ne parle pas tellement de micro, de table de mixage, de plan, de champ, dans les entretiens. Cela existe, beaucoup pourraient en parler mais cela ne semble pas une question. Je n’ai pas l’impression que la presse Jazz s’intéresse à Lester Bangs qui était un chroniqueur de jazz au départ et n’a jamais cessé de l’être toute sa courte vie. Ou que la presse rock aille chercher dans les pages de Mike Zwerin, Ben Sidran ou Leonard Feather. Souvent dans des entretiens, on cherche à me prouver que ma pratique horizontale et non verticale (en faisant des liens avant tout, peu importe la forme, les styles ou les champs), est « particulière », alors qu’elle me semble juste ce qu’il y a de plus normal. La spécialisation est devenue de plus en plus une exclusion au lieu d’être un approfondissement où l’on verrait que tellement de choses sont liées, ont la même origine, etc. … Le marché est toujours très idéologique : l’opposition, l’exclusion – le divorce est une force de vente. La raison en est simple, la musique a toujours été avant tout une plus value sociale, le fait d’appartenir et de s’y reconnaître, dans une génération, un groupe, etc. … »
Les soirées SYNCHROS
Plusieurs soirées Synchros– au rythme idéal d’une tous les deux mois – seront proposées au cours de l’année 2010 à la Société de Curiosités.
Les soirées Synchros se couleront dans la même matrice que ce programme inaugural avec à chaque fois une forme de rencontre qui donnera lieu à une production inédite.
—
Société de Curiosités
9 cité des 3 bornes Paris 11e.
Réservation : lasocietedecuriosites@gmail.com
Terri Weifenbach, née en 1957, est une photographe totalement en dehors des modes et des courants. Loin de tout exotisme, avec un art du détail et de la couleur à la fois maitrisé et rafraichissant, elle explore les environs de sa ville natale, Washington.
Rendez-vous du 29 janvier au 4 février sur webSYNradio
pour écouter la playliste de Franck SCURTI.
Rendez-vous at webSYNradio from January 29th –> February 4th to listen to Franck SCURTI’s playlist.
ARTISTES À VENIR : Andrea Parkins, Angelo Vermeulen, Bonnie Collura, Boris Achour, Carl Stone, Carl Michael
von Hausswolff, Carole Benzaken, David Goldenberg, David Medalla, Erik Truffaz, Frédéric Sanchez, Harvey Benge,
Martha Rosler, Noël Akchoté, Olga Kisseleva, Olivier Bardin, Olivier Cadiot, Pascal Comelade, Philippe Rahm,
Pia Dehne, Richard Pinhas, Rodolphe Burger, Robert Stadler, Rubin Steiner, Tania Mouraud, Zimoun & Leerraum [ ]…
Comme dans les images d’ouverture de Citizen Kane,
la petite fenêtre de la pensée qui reste allumée dans la nuit :
l’atelier de Salvatore Puglia sous la neige à Nîmes.
Posted: janvier 8th, 2010
Categories: NSA
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Une pièce inédite de Charles Pennequin sur WebSYNradio
La compil 2010 de Charles Pennequin est à découvrir sur webSYNradio :
1/
Improvisation dans une clairière (3:37) avec David Chiesa – Bourg en bresse
2/
« Tu ne sais rien » (3:49) mixage Cosima Weiter
3/
Je telephone a moi (5:32)
4/
Fusion totale (16:08) Mixage et sons Yvan Etienne, d’après les impros et sons récoltés sur dictaphone par Charles Pennequin
5/
« RE » (5:03), avec Lise N – Charles Pennequin, mixage et sons Lise N.
6/
Europeen pire (4:13) précédé de C’est rigolo la vie – live at limoges
7/
Tu m’aime pu (3:31)
8/
Je n’ai rien a dire (2:48) Charles Pennequin, Ivan Germon
9/
Les lunette (1:22) lecture publique, Rennes
10/
Questions pour un champion (3:36) improvisation dictaphone
11/
Extrait de « Dichte » (6:08) avec Yvan Etienne et Jean François Pauvros
12/
OUI (1:46)
13/
Mon binome (extrait 1) (11:44) Rennes 2006.
14/
Je ne veux pas rester en contact avec moi (3:01) Jean François Pauvros, Charles Pennequin
15/
Mon binome (extrait 2) (16:46), Les Halles de Scaerbeck, Bruxelles
16/
La Ville est un trou (12:04) C.Pennequin, Jean-François pauvros
17/
Ton pain (1:41)
18/
Malade damour (1:48) mixage Joachim Montessuis
19/
Le dictaphone (1:00) mixage Stéphane Collin
20/
Romilly (0:37) lecture publique
21/
Cerveau (5:05)
22/
Aime toi (8:02) Charles pennequin, Jean-François Pauvros
23/
Désolé doug (0:47) (spots)
24/
Tué mon amour (1:33) Charles Pennequin, Jean-François Pauvros
25/
Mon cul ma bouche (2:45)
26/
L’hémorroïde (inédit) (0:57)
27/
Extrait concert à Blainville (25:25) avec Jean-François Pauvros, 2009
28/
Conardelar (7:04), Nantes.
29/
Impro durant une manif à Rennes (1:24) 2005
30/
Le mort (1:28)
31/
France stinks (6:47) Voix et traduction de la “France pue”, Thomas Sidoli, et voix synthétiques
32/
Tu veux la bite (3:17) Charles Pennequin, Jean-François Pauvros
33/
Je n’ai rien à dire (2:10), improvisation près de la gare de Rennes.
A découvrir sur le site de la revue Droit de Cités, la première partie de l’entretien accordé par Noël Akchoté à Dominique Balaÿ pour webSYNradio.
DB : Juste pour fixer les choses : Je ne suis pas du tout spécialiste de musique et je ne suis pas non plus connaisseur de ton œuvre … ma première question est donc, moi qui ne te connais pas et toi qui ne me connais pas : acceptes tu toutes les invitations, d’où qu’elles viennent, qui que ce soit ?
NA : Je ne sais pas si j’accepte toutes les invitations en général mais disons que ces échanges et dialogues sont absolument centraux dans ce qui me fait poursuivre et avancer. D’une certaine façon je fais tout pour qu’ils puissent exister et clairement ils m’intéressent toujours beaucoup plus que les échanges spécialisés, sauf exception. Le fait de ne pas déjà savoir trop de choses de moi me semble être une bonne raison pour que l’on se parle, que l’on en parle éventuellement. Plus précisément, produire un livre, un album, des films c’est au départ pour les entendre, les voir, les lire. En tant que premier intéressé, non ? Si je le « sais » d’avance, il ne s’agira plus que de « vérifier » si le produit est « conforme ». Ca n’est pas tellement, voire pas du tout, ma pratique. Je ne réponds peut être pas à toutes les invitations, mais le désir de dialoguer, de parler, me donne envie toute de suite, et c’est plus à cela que je réponds. Et ensuite, très concrètement, le fait de ne pas savoir exactement ce que j’ai pu faire avant n’est en rien un problème, au contraire même. Les gens qui semblent « savoir », je ne m’y retrouve pas souvent. Ils savent des choses que je n’entends pas, assez régulièrement.
demain 29 décembre à la société de curiosités, quelques idées de ce qui se passera:
en écoute une compilation, playlist, sélection faite par les soins de Noël Akchoté,
et à disposition des disques choisis par lui dans le cadre de la proposition faite par websynradio,
des photocopies à disposition de son entretien avec Dominique Balaÿ,
de quoi échanger suffisement pour la soirée…
démarrage à 20h, porte entrouverte,
nous aurons quelques films sous la main au cas où l’envie s’en fait sentir un peu plus tard….
Si vous n’êtes pas membre de la société de curiosités
(http://instantnet.wordpress.com/la-societe-de-curiosites/)
il vous fauda le devenir! (10 euros l’année!)
Adresse : 9 cité des 3 bornes, 11e,
mtro parmentier, goncourt, république…
06 23 33 43 64
cordialement
eric périer
Ces trois pièces audios Illustrent ce qu’est le scribouillis.
Ainsi s’offre à nous une pratique conçue comme répétitive et horizontale (de gauche à droite, de gauche à droite et ainsi de suite), qui nous permet d’apprécier la chorégraphie du dessin et nous immerge dans l’ambiance colorée d’un bureau sous influence du Bic, le fabricant français de stylo bille.
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Scribbling is the activity documented here, by both the three drawings and the corresponding three audio-tracks. We see and hear that the work was done regularly and horizontally (left to right, right to left and so forth). We also get the opportunity to recreate the routine that led to the drawing and to immerse ourselves into the colour-universe of the office, strongly influenced by French pen-manufacturer ‘Bic’.
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Tanto los tres dibujos como las correspondientes pistas de audio documentan la misma actividad: Hacer garabatos. Vemos y oímos que el trabajo fue hecho de manera regular y horizontal (de izquierda a derecha y de derecha a izquierda y así sucesivamente). También tenemos la oportunidad de recrear la rutina que llevó al dibujo y de inmergirnos en el universo de color de la oficina, altamente influenciado por el fabricante de bolígafos ‘Bic’.
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Sowohl die drei Zeichnungen wie auch die entsprechenden Audio-Tracks dokumentieren die selbe Tätigkeit: Kritzeln. Wir hören und sehen, dass die Arbeit in gleichmässigen horizontalen Bewegungen verrichtet wurde (von links nach rechts und rechts nach links usw.)
Wir haben ausserdem die Möglichkeit, die zur Zeichnung führende Routine nachzuvollziehen und in das vom Kugelschreiberhersteller ‘Bic’ stark beeinflusste Farbuniversum eines Büros einzutauchen.
Le numéro 7 de la revue de Création Nîmes Sources Adultes vient de paraître.
Des sauts et des courses en tout genre…contre le temps, dans l’espace, sur la tête de la méduse et le ventre de Diafoirus…dans la ville, dans la neige…
« Certains esprits, certaines bêtes, dérivent à l’intérieur des murs que nous
pensons figés dans le ciment. » Philippe Rahmy
Avec les contributions exceptionnelles de :
Les KOTOWARI
Michel Cadière
Bruce Paoli
Thierry Dupety
Myriam Devidal
Christophe Blanc
Corinne Lacueille
Samuel Zarka
Jean Pierre Loubat
Jean Cubaud
Fabrice Praeger
Dominique Balaÿ
Marc Weeger
Galerie Philippe Pannetier
Guillaume Balaÿ
Sami Duplaix
Jean-Marc Scanreigh
Martine Guillerm
Lilian Euzéby …
Bonne visite de ce numéro dédié aux esprits légers !
ENTRETIEN
Laurent Chambert, Dominique Balaÿ novembre 2009Voici ma contribution. Je ne ménage pas la notion de playliste mais cela tu le sais déjà. Il y a des enjeux et j’ai essayé de donner des pistes pour poursuivre une réflexion. Plutôt que d’expliciter mes sources ou références j’ai choisi l’écriture. Il me semble que c’est une façon de travailler la logique même mise en œuvre. Il s’agit d’idées murement réfléchies. Je suis curieux de connaître tes impressions et les questions qui pourront les accompagner.
L.Chambert
ENTRETIEN
David Christoffel, Dominique Balaÿ octobre 2009
Merci de ces questions, de leur variété qui m’a donné envie d’y répondre avec le plus de précision possible et qui, j’espère, vont permettre à WebSYNradio d’être ainsi aussi un lieu de réflexion sur la radio…DC
DB : Qu’est ce qui vous paraît suffisamment intéressant dans ce projet webSYN pour accepter d’ y participer ?
DC : Rares sont les projets web-f(n)-radio qui prennent en compte une chose qui me paraît très importante : le web implique l’objet radiophonique comme élément d’une interface, de sorte que l’élément radiophonique, en tant qu’objet virtuel, ne s’adresse plus à des auditeurs, mais est participé, métaphorisant, interagi par des utilisateurs. Le fait que la contribution soit proposée comme une action d’utilisation, m’a semblé requalifier l’acte artistique comme un protocole de participation et histoire de pousser la question de l’utilisation comme performance, j’ai voulu pousser moi aussi.
Lire + : http://droitdecites.org/2009/10/02/david-christoffel-sur-websynradio-26-nov-3-dec/
Parmi les artistes à venir : Ana Igluka, Andreas Angelidakis, Anne-James Chaton, Bérangère Maximin, Caterina Davinio, Charles Pennequin, Chloe Piene, David Christoffel, Franck Scurti, Harvey Benge, Ignacio Uriarte, Jean Daviot, Jean Pierre Balpe, Jean-Michel Espitallier, Joel Hubaut, Laurent Chambert, Marcelline Delbecq, Martha Rosler, Matthieu Laurette, Noël Akchoté, Olga Kisseleva, Olivier Bardin, Olivier Cadiot, Philippe Beck, Philippe Rahmy, Robert Stadler, Rodolphe Burger, Salvatore Puglia, Samuel Zarka, Seb Jarnot, Tania Mouraud,Terri Weifenbach, Valery Grancher … …
Le pont des Touradons est familier aux habitants de petite Camargue. Ce matin là, pourtant, trois silhouettes…
Quelle marche et quelle destination ?
Quel pont et quelle traversée ?
Qui les attend : un vampire, Nosferatu peut-être ?
Quelle ligne rouge vient d’être franchie ?
Ce matin là, ils vont de l’autre coté comme 3 braconniers : relever leurs pièges à vampire.
Oui, ce matin là, au delà du pont des Touradons, le goulot de François Roche aurait eu toute sa place en voisin du château de Nosferatu et du tombeau anticipé de Jean Lafont.
Un hommage à J.G.Ballard à travers plusieurs séries d’images et des approches artistiques très différentes.
L’été entendu comme une chance qui revient : on se débarrasse de nos oripeaux pour opérer la mue nécessaire, sous la conduite de quelques grands maîtres des métamorphoses (J.G.Ballard, Pier Paolo Pasolini, mais aussi le fourmonayeur de Yoan Gil).
On finit nu comme le personnage de Théorème, ou comme les marcheurs de Denis Darzacq, » Des hommes et des femmes marchent nus dans des zones d’habitations pavillonnaires, cela pourrait être n’importe où. Je ne sais s’ils arrivent, traversent ou quittent ces lieux. Ils vont de l’avant, tout simplement. »
Et quand la fin de l’été arrive (entre temps il y a bien eu quelques violents orages et quelques dissolutions : voir les ciels de Christel Weeger, ou le bras d’honneur de Gérard Malon adressé au mur de Berlin qui n’est plus) , on aura joué pleinement notre chance, on aura vécu ce que Torbus appelle l’espérance : quelque chose qui ne reste pas dans le marbre, mais qui s’inscrit au dos d’une affiche laissée là et qui sera éventuellement récupérée par quelqu’un d’autre. Bonne visite donc !
Cela se passait il y a maintenant quelques années, le festival d’Avignon avait eu l’idée de faire un cycle sur l’Inde. Parmi les invités, Guru Vempati China Satyam et Pina Bausch, avide de rencontre, dans une attitude d’humilité proprement renversante.
Nous étions présents, et quelques semaines plus tard, nous faisions notre premier voyage à Madras à la Kuchipudi Art Academy.
Pina Bausch, Vempati Ravi Shankar, Vempati Chinna Satyam et Shantala Malhar Shivalingappa
Vempati Chinna Satyam à la Kuchipuidi art academy
Les élèves de la Kuchipudi art academy
2 commentaires:
Anonyme a dit…
Wim Wenders continue son projet de film, en cours, sur Pina. Une opportunité de continuer à apprécier les qualités de cette grande dame.
voir:http://www.lesoir.be/channels/cinema/2009-07-22/wenders-poursuite-pina-719047.shtlm
22 juillet 2009 23:52
kuchipudinotes a dit…
Bonjour – Désolée, je ne parle qu’un petit peu de français.
We run a blog called ‘kuchipudi notes’ dedicated to promoting the Kuchipudi dance art form.
We would love to be able to re-post your blog posting and pictures (of course we will give you full credit). Please let us know if this is possible.
You can email us kuchipudinotes AT googlemail DOT com. See our website at kuchipudinotes.wordpress.com
Merci beaucoup,
Kuchipudi Notes
5 février 2010 11:16
Posted: juillet 2nd, 2009
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COMMENT UNE VUE SPECTACULAIRE CÈDE LE PAS À L’ÉLABORATION D’UN POINT DE VUE
Feuillage est un hommage à l’écrivain J.M.G. Le Clezio qui s’est vu récemment décerné le prix Nobel.
Inspirée de son discours prononcé lors de la remise du prix (« Dans la forêt des paradoxes » disponible dans son intégralité sur le site http://nobelprize.org/), l’installation propose un
point de vue singulier sur l’ oeuvre et la pensée de l’écrivain ainsi que sur la ville de Nice.
L’installation s’apparente à une sculpture de mots, demi cercle en métal découpé évoquant un feuillage dans lequel le visiteur/promeneur est invité à pénétrer.
Une fois à l’intérieur, seul ou accompagné (deux à trois personnes doivent pouvoir être admises dans le cercle sans se gêner), le visiteur/promeneur peut lire une série de mots-clés extraits du discours et qui composent un champ lexical poétique où se délivrent les grandes urgences du temps selon JMG Le Clézio.
lire la suite du dossier Feuillage
Posted: mai 1st, 2009
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Aujourd’hui J.G Ballard est mort, et, au hasard d’une vitrine, je découvre l’ouvrage malicieux de Denis Darzacq dont l’une des images orne le dernier livre de Ballard paru en poche.
» Que notre règne arrive », et avec ces images « sur la terre comme au ciel », je me dis qu’il est possible -peut être- de poursuivre la prière détournée, interrompue, le temps d’une marche à travers Paris, de gare en gare.
L’étrave du film de Nicolas Claus et Patricia Dallio, Bise l’assaut, écluse n°13, qui fend lentement les eaux et les airs : réminiscence de l’Atalante de Jean Vigo.
Ou -autre histoire- c’est le homard que l’on tient devant soi et sur le pas duquel on se règle pour avancer dans le réel.
Tout à coup, contraint à la lenteur – à l’excentricité d’une allure qui convient davantage aux fonds sablonneux – on se met à percevoir les choses différemment.
Comme si les choses s’ouvraient d’elles mêmes en deux, mais avec une grande douceur et une grande netteté, sans lésion ni arrachement des bords.
Et après notre passage, elles se referment, parfaitement intactes.
Oui, un rêve que le récit du matin n’a pas encore galvaudé et qui se prolonge, comme dans un film
Posted: avril 19th, 2009
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« Le monde, la réalité où nous vivons, nous dit Michelangelo Antonioni, sont invisibles et l’on doit donc se contenter de ce que l’on voit. »
Comme si cet espace étranger l’appelait, l’attirait :
Le bruit fondamental du feuillage :
Le bruit fondamental du feuillage reste dominant :
Tout va basculer avec l’entrée en scène des mimes. Thomas va d’abord observer la partie de tennis imaginaire. Le bruit fondamental du feuillage reste dominant :
Cube de l’illusion :
Nice, janvier 2009
Posted: avril 6th, 2009
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Point de départ, puisqu’il faut bien un point de départ :
quelques marches que le créateur du skate parc de Nîmes
est censé avoir transplantées depuis le Carré d’art, haut lieu du centre nîmois (évidemment interdit aux planches), jusqu’à ce parc posé sur le périphérique où les skatteurs peuvent retrouver les sensations du centre.
Mais ces marches n’existent plus ici : elles sont devenues une simple hauteur.
Que reste t-il de la sensation alors ?
Il aurait fallu poser la question.
Le lendemain, le père d’un skatteur, confirme que ce parc n’est pas au point : toutes les pentes ont le même degré et la même longueur, très peu de variété.
Un lieu auquel il manque des tranches : loi de l’urbanisme en périphérie.
Le menhir de Courbessac, parmi les premières traces de sédentarisation :
Le Vistre, où a été retrouvé l’un des derniers cadavres non identifiés à Nîmes :
Entre ces 2 images, juste une question :
qu’est ce qui pourrait abattre la muraille ?
Rien.
Un souffle peut être.
Les trompettes de Jéricho ou, plus près de nous, sans complaisance, la voix de Michel Vaujour, sur France Inter, cassée à force d’avoir été tue (plusieurs années de silence total nous dit il) : http://media2.radiofrance-podcast.net/podcast09/10617-03.04.2009-ITEMA_20145191-0.mp3
Une voix qui a limé la muraille.
Ou le souffle du petit coureur éthiopien qui a franchi le premier la ligne d’arrivée du marathon de Paris deux jours plus tard.
Cette autre question alors : qui va franchir la ligne, qui passe au dehors à travers le mur ?
Qui va t-on rencontrer ?
E t où cela mène t-il ?
« ce que j’exprime, c’est vraiment de l’exprimé »
M.Vaujour
Posted: avril 5th, 2009
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Nouveau numéro, numéro de plein air : Le numéro 5 GARDONS NîMES vient de paraitre (mars 2009).
Le thème :
Un thème à entendre dans tous les sens :
– la prégnance du/des Gardon(s) (les cours d’eau) dans cette ville qui n’est
parcourue par aucun fleuve, et incidemment l’importance de l’eau et le
rapport de la ville et de la campagne
– Ou, « gardons » au sens d’un impératif et l’importance du patrimonial dans
cette ville qui ne semble vouloir se donner qu’au travers quelques emblèmes
architecturaux majeurs.
Nouveau numéro : Le numéro 4 URBA NîMES vient de paraitre (novembre 2008).
Il s’intéresse à la ville et à ses habitants comme créateurs de traces et de signes.
Avec des contributions de : Myriam Devidal, Jean-Marc Scanreigh, Fabrice Praeger, Dominique Balaÿ, Bruce Paoli, Arph, Marc Weeger, Marie-Dominique Guibal, Thomas Lis, Christel Weeger, Reno Supiot, Barbara Schröder, Alexander Grosman, Jean Pierson, Gérard Malòn, Seb Jarnot, Damien Lefur, Laurent Chambert, Marie Möör (The other Colors) …
Jean Marc Scanreigh, plan de nîm
Bonne visite !
Posted: mars 1st, 2009
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Parution du troisième numéro de la revue de création Nîmes Sources Adultes.
Intitulé NIMES YOU ROCK MY LIFE, ce numéro contient une présentation du travail de peintre de Gérard Lattier, à travers une sélection d’oeuvres ayant trait à la ville de Nîmes.
Ont également participé : Zéline Zonzon, Seb Jarnot, Jérome Le Guezennec, Fabrice Praeger, Myriam Devidal,Jean Cubaud, Gérard Malòn, Laurent Chambert (The other colors), Thomas Lis, Jérome Bauduin …
Du grec ancien μάχη, maké, « combat » ; composés : gigantomachie, logomachie, naumachie, tauromachie.
Lancé à l’occasion de la Feria de Pentecôte, ce numéro regroupe des contributions jouant dans de multiples registres
qui dépassent les clivages habituels pro ou anti corrida.
Ont contribué à ce numéro : Barbara Schröder, Stéphane Barbier, Myriam Devidal, Seb Jarnot, Fabrice Praeger, Dominique Balaÿ, Florence Montagny, Jean Cubaud, Gérard Malòn, Jean-Marc Scanreigh, Valérie Crausaz, Sarah Loze, Florence May, Thomas Lis, Cindy Winterstan, Emeline Gazda, Pierre Vincent …
Prochain Numéro : Nîmes you rock my life
Numéro de rentrée : Urbanismes
Nîmes Sources Adultes est une revue en ligne d’expression mosaïquée et à contours irréguliers : fréquence de parution aléatoire, comité de rédaction à géométrie variable, thématique incertaine.
Inscrite dans la ville de Nîmes, ses différents contenus, textes, images, sons, vidéos, explorent ce qu’on pourrait appeler une culture « populaire ».
Les auteurs appartiennent à des horizons très différents, nimois ou non, reconnus ou non, et leurs contributions s’articulent autour d’une thématique légérement liée à l’actualité.
Le prochain numéro (féria de Printemps) sera intitulé MACHONS NIMES, mais plus qu’au taureau, il s’interessera au suffixe, machie : du grec ancien μάχη, maké, « combat » / Composés : gigantomachie, logomachie,
naumachie, tauromachie.
Le numéro d’été – NIMES YOU ROCK MY LIFE – comportera un dossier consacré à Gérard Lattier.
[publication du site Alger88, en lien avec la revue Droit de cités et la revue Autre Sud – extraits dans le n° trimestriel de Mars 2008– d’après un texte de Stéphane et Dominique Balaÿ et des images d’archives de JT. Ce site tente de ressaisir vingt ans après le sens des événements qui ont secoué la ville d’Alger en octobre 1988.]
[Enregistrés sur magnéto à bande – caserne de Varces, 1992 -, ces chants d’amour sont quelques unes des archives extraites de cette période de conscription]
[Cette analyse de spectre sonore a été réalisée le 11 février 2006 lors du visionnage télévisuel
du film « Presque Rien avec Luc Ferrari » de O.Pascal et J.Caux.]
Un sifflement imperceptible se déclenche à partir de 21h5O.
Didier Blanchard ne sait pas dire si cela vient du film ou de l’environnement extérieur.
[Propositions de noms génériques pour un programme immobilier Ricciotti Architecte, d’après le tarot de Marseille et les Villes invisibles d’Italo Calvino -Eté 2002 ]
Les Poivres d’Istories
Les Chemins de Prime-Atlas
Les Bois de Maison-Lame
Les Carreaux de Prilame
Les Jardins de Fresque-Nave
Les Sentiers de Carreau-Fol
Les herbes d’Ordet
Les Vertiges de Lolvi
Les Pans d’Eutropie
Les Essaims de Tecla
Les Rafales de Perintie
Les Feux d’Ordalie
Les Fascines d’Antan Les Sarments du Lieu
Les Dalles vives d’Imago
[ « Le moteur » : Dominique Balaÿ sur une proposition de Laurent Chambert.
Texte paru dans éc/artS #1 (1999 )]
Répugnance. Ca tourne, c’est neutre, c’est d’une parfaite régularité, et çà nous répugne. Oui, nous pouvons toujours nous dispenser d’avoir à soutenir cet objet, puisque cet objet se passe, se passera très bien de nous. Il est suffisant en lui même, s’il ne sert à révéler que le plan numérique où il se découpe. Il est en lui même et pour lui même tout le point de vue. L’objet tel qu’il est : ça tourne, c’est neutre, c’est d’une parfaite régularité, et ça ne transmet rien. L’objet tel qu’il est : le visage, le moteur. Le moteur en coupe et qui tourne et qui ressemble à un visage. Pourquoi associer un visage et un moteur ? Peur. Car comment voir un visage, si voir un visage, c’est voir le moteur qui n’en finit plus de le découper ? Pouvoir. Le moteur fait que l’on ne peut plus dire visage, plus voir visage. Le moteur fait que le visage ne livre plus de lui même qu’un profil, profil perdu, comme celui martelé sur les pièces de monnaie. Disparition, dispersion.
Mais on ne demande pas ce qu’il est ,on ne demande pas qui il est. Dispersion, disparition. Mais dans quel mouvement il est pris.L’objet voué à disparaitre, voué à la dispersion. Tandis que le pouvoir n’offrirait qu’un semblant de mouvement, rotation, moteur sans explosion, il s’agit ici d’offrir un autre mouvement : mouvement d’une dispersion,sur un plan de disparition. Cet objet vise à autre chose que lui même et il n’appartiendra pas à une seule personne.Il contrarie le collectionneur qui prétendrait faire communauté à lui tout seul. Cet objet vise à la création d’une communauté, la communauté des acquéreurs, des accédants. Et il n’y aura pas de tenant de l’objet, il y aura des accédants. La communauté des accédants. Une communauté qui ne garde pas un secret, mais se garde dans le mouvement de dispersion qui la fonde et le plan de disparition, la place vide à partir de laquelle rejaillir.
[Ce texte a été présenté le 11 Mars 2000 à l’invitation de Laurent Chambert lors d’un showroom
de la galerie Chez Valentin]
Une proposition est lancée, sans précédent.
Une proposition qui n’endure pas le refus, mais l’inclue – mais le cabre.
*
Une proposition : le moteur
d’où se délivre aussi : la lumière.
*
Proposition d’un seul nom, nom commun : non résiduelle
rattachée à la seule force d’un motif : la lumière
se fait coup, se profère.
*
La lumière : l’armature : d’un seul nom, nom commun : la lumière
jusqu’à l’aberration.
*
Car pour nous l’essentiel l’essentiel de la lumière n’est pas la lumière l’essentiel de la lumière n’est pas la lumière l’essentiel de la lumière n’est pas la lumière
de la lumière n’est pas la lumière.
Mais, ce jour là : tirer un trait.
*
Tirer un trait sur la lumière.
Faire la proposition.
Tempête 256 n’est pas une pure surface mathématique, une simple étendue numérique. Elle déploie un espace qui sera aussi bien espace par le heurt, l’éclair, les rencontres qui s’y produisent, des effets d’accélération et de ralentissement, d’élévation et d’enlisement, d’engorgement et de tarissement.
Evoquer Tempête 256, cela revient évidemment à voir comment l’objet s’organise dans des coordonnées techniques et fait ressortir une certaine pratique associée à la technologie. Si l’on prend en compte son contenu immédiat, il n’y a qu’à remarquer la profusion d’images appartenant à cet univers pour se dire que l’on tient le sujet principal de Tempête 256. Du plus loin comme l’hydraulique jusqu’au plus récent comme le nucléaire, nous avons là tout un corpus traité sur un support numérique, lui même devenu l’emblême d’une emprise et d’un triomphe de la technologie.
Cependant chez Laurent Chambert, nulle apologie. Et nous sommes loin également d’une préoccupation pessimiste qui se proposerait d’examiner ou de prévenir d’un désastre imminent. Tempête 256 n’a pas pour projet d’emporter une adhésion ou de pousser au refus de la science. Les représentations, à la fois extrémement rigoureuses et complexes de Tempête 256, ne sont pas là pour nous consoler ou nous faire peur; dans un cas barrer la connaissance du monde, et dans l’autre exalter l’inconnu du monde. Et c’est sans doute ici que l’on peut lire le mieux l’un des enjeux de cet objet : qui serait de venir casser les représentations et les visées usuelles élaborées autour de la science.
Mais à la différence des auteurs de science fiction, l’introduction même d’une fiction n’obéit pas à une volonté expressive ou d’expression personnelle. S’il y a fiction dans Tempête 256, c’est à partir d’un fonds documentaire emblématique, une menée discrète – une façon de rester discret sur le sujet ; et une façon aussi de se rendre disponible aux bouleversements qui se déclarent dans notre perception du monde et la formation de nos images. Dans tous les cas, une exigence de création qui est avant tout une exigence de déplacement.
*
DB – Reprenons l’entretien et repartons de là. Partons d’une idée. Une idée, et cette idée est tout de suite la plus profonde, n’est pas à creuser. L’idée la plus profonde que l’on puisse prêter à un documentaire, – car Tempête 256 est bien un documentaire n’est-ce pas ? – c’est celle de sa durée. Alors combien de temps cela dure t-il ? Combien de temps cela prendra t-il pour parcourir Tempête 256 ?
LC – Pour voir cet objet, il faut utiliser les moyens de l’informatique, et comme pour la lecture d’un livre, il est nécessaire de l’ouvrir.
*
En reprenant l’entretien …
En reprenant l’entretien, l’idée était de laisser subsister quelque chose de l’ordre d’un cheminement. Il ne s’agissait pas de reproduire les oscillations d’un discours qui se chercherait encore, ni d’affecter une formulation tout en suspens censée assouplir ce qui reviendrait au fond à une analyse critique. Il s’agissait plutôt de faire la part d’une approche où la proposition artistique, se laisserait cerner de plusieurs points de vue à la fois. C’est à dire une approche où nous même serions concernés par tout ce qui dans cet objet autorise, le temps d’un entretien, différents points de vue. Essayer, à propos de Tempête 256, de parler sans point de vue privilégié ; chacun abandonnant ses propres privilèges, celui d’auteur ou celui d’interlocuteur – non pour rejoindre une position aveugle ou de feinte ignorance, mais pour ménager et caresser dans l’objet cette dimension, qu’il n’a pas d’abord : celle du temps, le temps même d’un entretien, où l’objet est amené à s’ouvrir et se transformer.
*
Une approche, un cheminement : ce qui signifie déjà réaffirmer (avec malice, s’agissant d’un objet numérique) la nécessité, contre ceux qui voudraient nous en délivrer, d’une expérience du corps. Alors, oui, une marche en vue de cet objet complexe qu’est Tempête 256.
*
Et marcher, c’est revenir par tous les cotés à la fois, sur tous les versants de l’objet. Revenir par son titre bien entendu. Par le plus accessible, mais qui est sans doute le plus raide. La Tempête 256 : une fois dépassée l’indépassable référence à Shakespeare – car Tempête 256 laisse en l’état l’autre Tempête, celle de Shakespeare ; elle n’y touche même pas. Ici les choses ne se passent pas sur une île. Pas plus qu’elles ne renvoient à une figure de soi inépuisable, Ariel ou Caliban.
*
DB- Mais dans Tempête 256, dans ce travail singulier du titre, il y a bien le mot Tempête : quelle tempête alors, s’il ne s’agit plus de se demander sur quelle île nous avons été projetés, et quel livre il nous faut à présent enterrer ?
*
C’est une tempête bien étrange, bien calme en réalité, baignée par des bruits de vague – un ressac dont on se met à douter très vite qu’il vienne rétribuer le titre. Ce bruit ne colle pas. Ce bruit décollé qui cesse de jouer sur une imitation, et s’enlève d’un rapport avec les images.
*
DB-Quelle tempête alors, si ce n’est pas la nature qui se déchaîne, et s’il n’y a pas dévastation ?
*
Le titre, qui a pu nous inciter à voir l’objet d’abord dans un mouvement d’exaltation de la nature, dresse maintenant un tout autre plan. Celui, chiffré, de la technologie. Et c’est comme si la tempête nous rencontrait là, sur ce plan. Comme si la tempête et ses effets s’étaient déplacés et se trouvaient rabattus dans une nature seconde, irréductible, impassible qui ne doit plus rien à la nature première.
*
DB-La tempête – est-ce alors notre tempête, celle de ce moment du monde ? Une métaphore pour tous les bouleversements d’une actualité liée à la technologie. Cette montée en puissance sans précédent qui contrecarre en effet jusqu’aux principes les plus avérés de la nature.
*
Sur le fond : Exalter et contrecarrer la nature.
*
DB- Et sur la forme : Tempête 256 se donne comme un labyrinthe à explorer. Pourquoi un labyrinthe ? Pour nous perdre ?
LC-Le labyrinthe en tant que forme profondément inscrite dans notre culture fonctionne ici différemment. Comme un appel. C’est la nécessaire mise en oeuvre d’une représentation au sein de laquelle nous pourrons tous nous retrouver.
[« Midi en Minuit. », Dominique Balaÿ. Un espace ou réalité pour des « objets virtuels ».
Projet Aether. 2001, publié par sdnf.net]
Au plus près de la maladie et des images de maladie.
Quelque chose qui soit un remède, ou du moins, voie pour un remède.
Et où chercher, sinon dans le livre lui même ?
Note à propos de Midi en Minuit (Projet Aether).
Sur ce que Laurent Chambert ajoute pour aller dans le sens du texte : une croix clignotante.
La croix est un objet de synthèse par rapport au caducée : une médecine de synthèse contre une médecine aux herbes.
Peut être alors en trois images s’agit-il de faire une synthèse par rapport à un film longtemps révé (sur les bateaux, les quais, les marchandises, les arrivées) mais qui n’a plus lieu d’être.
Différence entre la croix de pharmacie et le gyrophare.
La croix n’a pas à être vu de tous les cotés à la fois.
C’est la différence entre un poste fixe et un poste mobile.
Rattachée à une façade, comme toute enseigne, la croix donne le profil d’une destination partageable.
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[Eléments pour les vidéos d’Elizabeth Creseveur 1993/1999]
1.Faire le corps. Comme si le corps n’était pas fait. Ou surfait, comme si le corps était à défaire. Et se défaisant, le corps n’arrête plus de se faire. On ne voit pas de limite temporelle à une telle expérience. Elle s’étire, se prolonge dans une formule assimilable à un participe présent qui subvertit toute chronologie. Le corps se fait, c’est littéralement : corps se faisant.(Cela n’a pas commencé et cela ne connaît pas de fin).
2.
La boucle vidéo : une formule qui reste un artifice, une commodité d’exposition, simple utilisation d’une fonction, si elle ne coïncide pas avec une telle subversion du temps.
Exemples de boucles qui ratent ; exemples de boucles réussies. Sinon pourquoi l’art contemporain se montrerait-il si friand de telles boucles ?
3.
Pourquoi ces films sont-ils muets ? Certainement parce que ce n’est pas la parole qui est en jeu.
Cela passe par ailleurs.
4.
Et s’il n’y a pas de musique – alors que nous sommes si proches d’une chorégraphie – , n’est-ce pas pour empêcher les sons eux mêmes de faire corps et venir perturber ce qui est en train de se jouer ? N’est-ce pas pour désamorcer une théâtralité ? Tout en se servant du corps, E.C veut-elle nous avertir des limites d’une pensée qui éprouverait sa rigueur et son efficacité à travers une théâtralité des corps ?
5.
Il faut que le corps soit seul, dans la splendeur de l’isolement, pour que soit possible la tentative : pour que les contraintes que le corps s’impose apparaissent comme une voie possible, l’exploration pleine d’une possibilité.
6.
Corps à contrainte comme on parle de langage à contrainte : où ce n’est pas de l’existence (plus d’existence, une plus grande intensité d’existence) qui est recherchée, mais où l’insistance est appréhendée comme seule manière d’être possible.
7.
Le corps est seul. Mais ce n’est là qu’une condition. Une fois le corps détaché dans le jeu complexe des contraintes, une fois le corps densifié dans un espace en raréfaction, la question devient : comment avec un seul corps faire plusieurs corps ?
8.
Ici pourtant nous ne sommes pas dans l’organique. Pas de transformation spectaculaire, ni d’opération visant à la création d’un corps glorieux dans lequel sera réalisée la promesse d’un apaisement (du plaisir pour le corps ou de la souffrance pour le corps) ou celle d’une identification supérieure (rejoindre le corps d’un autre et s’y fondre).
9.
La perception la plus immédiate pour le spectateur : c’est qu’il n’y a pas de visage. Pas de visage à voir ; d’expression à soutenir. On sent bien que pour E .C, ce n’est plus un problème et cela n’a probablement jamais été le problème. Aussi bien, le corps qui se donne à voir ici n’a jamais eu de visage – et c’est toute la radicalité de la proposition. Nous n’avons pas affaire à une perte – la perte du visage – ou à un manque – un manque de visage ou un manque de reconnaissance par le visage. Au contraire, la discipline mise en oeuvre, qui passe par une combinatoire complexe et précise, vise à une plénitude.
10.
Si ce n’est qu’une image du corps qui est produite… Nous sentons au contraire que l’enjeu n’est pas de produire une image, une autre ou une nouvelle ou une semblable, mais de s’attacher à faire le corps. D’ailleurs, ces images troubles et troublées ne traduisent-elles pas l’absence totale de souci pour l’image ?
L’image du corps ne peut être que négligée tant qu’on en est à faire le corps lui même.
11.
Le corps ne réagit pas à un événement, il évolue dans un espace. On pourrait dire que l’espace, c’est ce qui arrive au corps.